Début des travaux

Quand les grands projets prennent corps, c'est dans la fébrilité et la joie, avec une petite pointe d'angoisse, quand même. Mais les dés sont jetés, et c'est avec le bruit des moteurs que j'écris ce billet !
Une petite vision d'avant le début des travaux, une fois la serre démontée et les lieux préparés pour les jardiniers

Le lendemain matin, la première machine passe sans encombre et commence à creuser pour installer la chape qui recevra la nouvelle cabane de jardin

Quand nous sommes arrivés, un alisier meublait ce coin à l'ombre de la maison. Il avait été mal planté, trop profond certainement, et son tronc s'est fendu. Pourtant, à force de traitements et de tailles, nous avons réussi à le tenir en vie une dizaine d'années. Mais il était toujours malade, et avec l'arrêt presque total des traitements, il a fini par n'avoir des feuilles que pendant trois mois, d'avril à juin. Nous l'avons condamné et c'est sa souche que l'on voit devant la cabane!

Ensuite, les plantes que je voulais conserver ont été enlevées à la main et les plantes condamnées (des Cornouillers principalement) ont été tronçonnées avant l'arrachage à la machine.

Ci-dessus au premier plan, le tronc d'un pommier sauvage que le chancre  avait envahi. Rejet du pied sur lequel avait été greffé un pommier à feuilles rouges et qui avait disparu très rapidement après notre arrivée, il nous a servi d'exercice de taille "en boule". Il nous donnait quelques pommes, assez acides, chaque année. Son mauvais emplacement trop près de la façade, sa faible floraison,  nous ont convaincu de l'abattre, lui aussi.

En fin d'après-midi hier,  seul un bambou restait debout (les autres arbres que l'on voit étant ceux du voisin). Après conciliabule, nous avons décidé de l'enlever, car il gênait sur le tracé du futur mur de pierre.

Bien nous en a pris! Il était en train de s'étouffer, la barrière anti-rhizomes l'avait tellement emprisonné et serré qu'il est sorti comme un bouchon.  Il n'aurait certainement pas résisté à l'hiver...
Je peux vous le dire, ça fait très nu! C'est assez affolant, mais je commence déjà à me réjouir et à faire des plans pour la plantation de arbustes qui devront meubler  ma prochaine petite cour.
En attendant de pouvoir se réchauffer à l'intérieur de la nouvelle cabane de jardin, les petits arbres sont serrés sur la terrasse sud.

Cette photo date de vendredi passé, dernier jour de soleil. Depuis, il a plu très fort,  il fait gris et froid, mais cela ne ralentit pas l'ardeur des ouvriers!