J'avais fait construire cette arche pendant la réfection de la cour nord, en 2013, et j'y ai planté de nombreux rosiers - trop nombreux certainement! Clic pour voir mon article enthousiaste.
La cour a bien changé d'aspect et les arbres, Cotinus, Heptacodium surtout, ont tellement grandi que je dois songer à les rabattre déjà! Mais depuis ma fenêtre, le matin, je me régale :
Léontine Gervais, Ghislaine de Féligonde et Opalia luttent pour avoir la primeur, et les rosiers Friesia ont bien de la peine sous leur dome luxuriant.
Opalia cherche à résister aux deux autres monstres exultant, et il commence à avoir ses feuilles tachées par la rouille. De plus, il n'est pas du tout résistant à la pluie et il perd ses pétales au moindre orage, alors que les deux autres se rient des ondées et des averses. Pourtant, j'aime son blanc porcelaine si pur.
Ghislaine de Féligonde est sans problème, toujours fraîche, peu d'épines, un rêve de rosiériste. Elle est relativement sage, alors que Léontine Gervais est une fugueuse! Ses longs rameaux se glissent partout et si je n'y prends pas garde, ils colonisent tout alentour :
le Cornus mas des voisins
L'Heptacodium, si gracieusement,
et pour l'harmonie de la couleur, le Cotinus
J'avoue que cela ne me déplaît pas, même si je taille sévèrement tous les deux ans tous ces rosiers. J'ai par contre négligé de rabattre sévèrement le Licht Königin Luzia qui fleurit trop en hauteur sans trouver pourtant de passage. Cette année, j'en garde donc les fleurs pour les bouquets.
Le petit Calizia, plus à l'avant s'en sort mieux, et il commence à fleurir - il n'a qu'un défaut, un parfum inexistant
Tout devait être une harmonie entre blanc et jaune, avec une touche d'orange, sur fond pourpre. Mais la terrible Léontine qui ne fleurissait jamais chez moi m'avait été vendue avec un ton "abricot". Je l'ai déplacé deux fois, et elle a finalement pris son envol, en rose bonbon!
Ainsi va la vie de la coloriste : pleine de surprises!