dimanche 22 septembre 2019

Des plaisirs, quand même...

J'ai, dans ce blog, souvent rendu hommage à ma maman qui m'a tout appris du jardin de fleurs et qui m'a transmis son savoir botanique. 
Une page s'est tournée pour cette jardinière hors pair qui n'a plus la force de s'occuper de son jardinet et c'est cela qui a occupé toute la famille pendant ces semaines estivales! Trouver une place dans une maison de retraite n'est pas chose aisée... ni pratiquement, ni moralement! 

De son jardin, dont j'ai pris une photo en juin de cette année,


je vais récupérer le plus possible de plantes pour les faire vivre chez moi, à commencer par les grands iris qu'elle affectionne particulièrement, puisqu'elle en porte le nom! Le plus difficile est évidemment de leur trouver une place au soleil dans une  terre bien drainée, et  de les protéger des chats!


Je ne pourrai pas tout sauver, mais on espère que le prochain locataire saura apprécier quelques floraisons, à défaut de savoir jardiner!

Chez moi, quelques roses ont fait une pâle remontée et j'ai tiré quelques portraits... Une anglaise au charme fou,

Cottage Rose
et la reine du parfum

Big Purple
Le fuchsia sur tige a périclité à la sortie de l'hiver passé hors gel dans la maison des plantes et il avait si piètre allure que j'avais décidé de le jeter à la fin de la saison. Mais il a su sauver sa peau et en m'offrant deux floraisons dont je raffole!


Et enfin, les premiers Asters illuminent les massifs mal soignés et ils feront oublier pendant quelques semaines la négligence de la jardinière!


Au nord, le Phantom se pare de rose, dénonçant les nuits fraîches.

Hydrangea Phantom
L'Heptacodium lui ruisselle de blanc encore et les butineurs ne lui laissent pas une minute de répit. J'aime cette floraison immaculée et parfumée en fin de saison!


Elle devrait être suivie par des fruits minuscules entourés de sépales rouges, mais chez moi le  gel arrive trop tôt et c'est rare que je puisse en bénéficier. Il sera taillé plus sévèrement cet hiver pour qu'il puisse montrer sa belle écorce. 

Et c'est l'automne, indéniablement, puisque je peux grappiller le raisin encore un peu acide, mais déjà si tentant!



samedi 14 septembre 2019

Pénitence estivale

Août semblait devoir bien se dérouler et avait commencé dans un feu d'artifice...


Mais c'était sans compter sur les aléas de la vie qui m'ont tenue éloignée des préoccupations jardinières. Le jardin a dû vivre sa vie sans moi... Quelques photos volées, comme pour marquer de courts instants de bonheur :

Rosier Westerland

Scabieuse

Pink Grootendorst

Echinops Ritro

Tabac d'Espagne

Le passage d'un papillon, le vol d'une libellule, la ronde des hirondelles, autant de moments suspendus... Désormais, l'automne et ses nuits fraîches sont là, les fleurs préparent leurs graines et je commence enfin à tailler quelques vivaces pour redonner de l'allure aux massifs.

Ibéris en ombelles
Hier au soir, entre ombres et lumières, je me reposais et je savourais le calme des heures douces.


Grâce au robot tondeur et à la structure de base bien retravaillée l'année passée, le néophyte ne pourrait deviner l'abandon de ces dernières semaines...


J'espère avoir le temps de reprendre tout ça en mains avant la chute des feuilles. Mais certains étés sont bien étonnants!