mercredi 28 septembre 2011

A pas de loup

A pas de loup, l'automne fait son apparition dans le jardin, bien tardivement, mais inéluctablement ...
Le chêne me le dit, ce matin, en agitant faiblement ses premières mèches rousses.


Les asters et le fusain sont de la partie pour me le rappeler ...


Je n'ai pas encore fini de couper les fleurs fanées depuis mon retour de vacances. Au nord de la maison, les dahlias fleurissent au milieu des chignons bruns gluants de leurs prédécesseurs. Ce soir, dans la lumière bleue, ce sera un joli travail que de les nettoyer et de chasser les perce-oreilles qui commencent à les dévorer !



Les anémones du Japon apportent la note de fraîcheur dans les premiers rayons du soleil. Vais-je les attacher ou leur laisser leur air sauvage, quitte à en perdre quelques unes, étouffées par leurs soeurs ? Le dilemme est là, chaque année.


La Clématite Alpina n'a pas dit son dernier mot et me fait signe dans la pénombre des cornouillers.


Côté soleil, le Solanum s'est enfin réveillé de sa longue punition hivernale où je le tiens au sec et hors gel. Chaque année, je décide de le sacrifier, mais comme il est si beau au moment des premiers froids, je le garde, en pestant contre son poids et  contre la mouche blanche ou la cochenille laineuse qui l'attaquent inévitablement.

C'est la saison de la capucine qui déborde par dessus les murets, prend la clef des champs ... je n'oublie jamais de la semer en pensant à l'automne.


Planté à l'ombre des Rudbeckias Marmelade parce qu'il commençait à sécher dans sa potée hivernale, le Coreopsis refleurit de pus belle créant une tâche d'ombre vibrante sous leurs têtes orangées...


Soucis, Pavots de Californie et Rudbecka Marmelade font le spectacle à peu de frais dans le massif sud ... C'est comme l'été qui se prolonge dans les couleurs avivées par les nuits plus fraîches !


Beau retour de vacances pour la jardinière !

mardi 27 septembre 2011

Garde manger

Je suis partie, j'ai laissé "mon domaine" sous la garde de la féline Seita ... mais auparavant, j'ai fait le tour du garde manger qui m'a paru bien garni ! J'ai planté ces buissons au fil des années, pour que les oiseaux s'y plaisent, car j'aime leur présence autour de moi.
Les fruits rouges ont bien sûr leur préférence ... Entre acidité et douceur, ni la cornouille, ni l'épine vinette qui porte si bien son nom, n'ont le temps de mûrir, alors que viorne et fusain peuvent s'égrener avant le pillage.
Cornouillier (Cornus mas), Viorne (Viburnum opulus), Epine-vinettes (Berberis) et Fusain (Euonymus)
La suite du festin est composée des fruits noirs ... Le raisin est piqué dès qu'il prend couleur, le sureau est éparpillé avant même que je songe à le protéger ... Les deux autres ne sont, me semble-t-il, pas picoré du tout !
Sureau (Sambucus nigra), Laurier cerise (Prunus laurocerasus), Rosier à fleurs simple et raisin
Il faut dire que les pommiers sont mûrs dans le même temps et que la fauvette ne dédaigne pas venir sur les bonsaïs pour piquer les pommes rouges ou jaunes. Quant au Pommier Evereste, il fait la joie des merles dès la première neige ...
Pommier d'une ancienne variété inconnue, Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), Pommier colonnaire et
Pommier Evereste
Rouge Gorges, Troglodytes mignons, Gobe-mouches, Fauvettes, cinq sortes de Mésanges, Merles, Tourterelles à collier, Pies sont des hôtes familiers, été comme hiver. Le bassin et le bain d'oiseau sont d'ailleurs tout aussi attrayants pour eux !


lundi 5 septembre 2011

Ce matin, au jardin

Ce matin, au jardin ... ce libellé reflétera mes pensées quotidiennes de jardinière, souvent terre à terre, parfois plus poétiques ... Mais qui d'entre nous n'est pas descendu dans son jardin sans laisser son esprit vagabonder, ici et là, sur les soins à donner à telle plante, sur les travaux  à faire, sur une nouvelle association ...

Après un deux nuits et un jour de pluies orageuses, le jardin semblait ce matin revivre sous les rayons de soleil entre deux nuages ... Mais les limaces et autres cagouilles n'avaient pas attendu que je les cueille pour  se mettre à table ! Elles ont dévoré allègrement mes Physalis que le vent a couché (Faudra que je songe à les attacher, l'année prochaine !). Cet escargot paraît bien mimi pour faire du mal à la grosse cabosse, mais multiplié par mille, il est redoutable !


Je me suis dépêchée de secouer les tiges pour faire tomber ces faux innocents pour faire un bouquet ... automnal, déjà !


Voilà, ce que j'ai trouvé plus loin : ma pauvre Brunnera  Jack Frost  est toute transpercée, mais je n'ai pas retrouvé le ou les coupables : limace ou chenille ?


Les Rudbeckia alba souffrent aussi de l'attaque des minis escargots, mais pas du tout les Rudbeckia Marmelade : il faut s'en rappeler pour l'année prochaine...


Après avoir cueilli quelques monstrueuses limaces - dont les photos se sont révélées floues ! - j'ai fini par répandre au pied des plantes les plus fragiles quelques grains bleus, sans bonne conscience !

Mais avant de rentrer, j'ai encore admiré la couronne rigolote des zinnias tant décriés il y a quelques jours qui fleurissent encore vaillamment !



dimanche 4 septembre 2011

Couleurs


Dès le mois d'août, les couleurs au jardin s'intensifient : les nuits sont froides, la rosée se dépose tous les matins, les feuilles et les fleurs reprennent de la vigueur et le font savoir.
Le "coin bleu" des pieds d'alouette a bien changé d'allure, les Rudbeckias Marmelade n'en finissant pas de fleurir ce massif plein soleil ...


Le Dahlia Aramis est d'une belle vigueur : malheureusement ses grosses têtes ont tendance à casser sous l'orage ...  ce qui permet de faire des bouquets somptueux - heureusement.

Même le coin fraîcheur est illuminé par le rose pink de la Salicaire


Le bord de la route, séchard, convient à merveille aux Echinops ritro blue qui se mêle à un soleil jaune que j'ai reçu et que je ne connais pas (Rudbeckia vivace ?)


Un peu de tendresse pourtant, à l'ombre du Pommier Evereste


et avec le Rosier Clair Matin, qui remonte bien et offre une floraison plus pâle.


Mais les Asters sont prêts à incendier les haies, et September Ruby est le premier à s'ouvrir. Il est fort drageonnant, et je vais devoir le déplacer (je me le promets depuis plusieurs années).


Les phlox ne sont pas en reste et leur deuxième floraison est tout aussi intense que la première. J'aime particulièrement ce rose mauve qui n'a pas de nom dans mon jardin !


Et sur la terrasse, les verveines bleues et les pétunias blancs sont morts sous la canicule : Bidens blancs, Coleus et Petunia assurent le spectacle.


L'automne sera flamboyant au jardin ! 

samedi 3 septembre 2011

Lolita et Sahara

Plantés en 1991, ces deux rosiers ont fleuri une plate-bande vaillamment. Puis ils ont décliné, et j'ai aimé d'autres coloris. Finalement, je les ai déplacés et ... j'en ai perdu les étiquettes. Ils étaient en tellement mauvais état que je ne pensais pas les voir refleurir. Mais dans ma manie de ne rien jeter de vivant ... je les ai conservés au milieu d'autres rosiers, sans soins particuliers.

Alors, laquelle est Lolita, laquelle est Sahara ?



Parfois, elles sont presque identiques, surtout lorsqu'elles sont en bouton. Enfin, elles ne fleurissent jamais en même temps. La première arrive dès le mois de juin, tandis que la seconde prend son temps pour fleurir à mi-juillet ...


Qu'en pensez-vous ? Qui possède un de ces deux rosiers et peut le déterminer pour moi ?