samedi 25 août 2018

Quelques touches de blanc

Cinq blancs au jardin! C'est le défi de Marie-Claude pour son club des cinq.  "Je n'y arriverai pas!" c'est ce que j'ai pensé. Puis j'ai décidé d'aller voir de plus près!
Pas de grands massifs, mais juste des touches...
Les lavatères Mont-Blanc ont fait honneur à leur réputation de grande résistance : semées en place avant mon départ, elles ont poussé toute seules, trop serrées, un peu étouffées sous les feuilles des dahlias, et elles ont tout supporté de cet été, canicule et orages, sans broncher!


La remontée du rosier Crystal Fairy,  toujours charmant, illumine l'ombre du Cotinus.



Le petit phlox paniculata est joli, même s'il ne fait que peu de fleurs... Après avoir vu dans vos jardins de merveilleux massifs de phlox blancs, je veux en planter pour renouveler mes plantations roses et mauves.


J'ai un faible pour les bégonias semperflorens, plantes de grand-mère! Ceux que je préfère. sont ceux à feuilles bronze . Sous les buissons, en potées pour résister aux escargots et autres limaces, ils sont fleuris depuis plusieurs mois.


Et je finirai par une sauvageonne qui s'est installée au jardin pour mon plus grand plaisir : la carotte sauvage. Je la laisse venir en graine pour en parsemer mes massifs : elle me console de mes échecs avec d'autres ombellifères, comme Ammi majus.


Voilà! J'ai rempli le contrat, avec plaisir! Le blanc apporte une petite note raffinée dans les massifs et je l'aime particulièrement à l'heure bleue, quand il reste le dernier à illuminer le jardin.


jeudi 16 août 2018

Histoire du bambou

La nature a horreur du vide! Combien de fois n'en ai-je pas eu la preuve? Dans ma terre, l'égopode est roi et ne laisse aucune chance à qui voudrait voir de la terre nue! Mais cette fois, c'est une meilleure surprise : 
Vous vous rappelez que j'ai fait arracher mon bambou... En attendant les travaux prévus en septembre, j'ai disposé quelques pots d'érables japonais à l'ombre des grands buissons et sur quelques plaques de béton, des rosiers faiblards qui passent leur convalescence en pot. 
C'était un peu nu, je vous l'accorde, mais très rapidement, des herbes ont germé et j'ai tout de suite repéré le feuillage glauque des pavots somniferum. Ils étaient si petits que je n'étais pas sûre de les voir fleurir avant les travaux... 
Je n'ai jamais eu de pavots sous les bambous, mais la graine est voyageuse et les voilà aussi beaux que si je les avais consciencieusement semés...


La canicule et des arrosages réguliers les ont aidé à grandir rapidement, je pense. Des pavots au mois d'août? Une première!

Je me suis accordé quelques instants de nostalgie et j'ai repris mes vieilles photos de ce bambou tant aimé qui m'a accompagné pendant une vingtaine d'années. Il m'a donné beaucoup de mal, entre tailles, cerclages et gels consécutifs, il m'a aussi coûté cher - de l'achat à l'arrachage - mais il m'a comblée de bonheur!

2001 - déjà haut, mais pas encore cerclé
2002 Après les travaux de cerclage - le bouleau est encore là!

2004 - le bouleau a été arraché, le givre enjolive le  tout

2007, tout est encore sous contrôle, mais le bambou prend de l'ampleur

2008, Neige d'octobre

2009, Neige de mars
2011, décembre
2012 - en mars le bambou est jauni par le gel!
2012, en mai, tout a été taillé et le bambou repart...





























2014, les grandes cannes prennent de la hauteur

2015 Du vert en hiver - ce qui va me manquer!

2016 après la taille des branches latérales 
Et du plaisir, jusqu'au gel de trop cet hiver 2017-2018! Trop de travail pour le recépage et encore énormément de feuilles mortes, de ces feuilles pointues qui se plantent entre les vivaces et qu'il faut débarrasser à la main... C'est sans regret et sans amertume que j'ai renoncé à la présence d'un bambou au jardin parce que j'ai bien su en profiter, l'admirant chaque jour!

Seita, qui aimait tant se camoufler dans son ombre, sera la seule à le regretter!