vendredi 10 mars 2023

L'escalier de la cour

Cet escalier a fait partie des premiers aménagements du jardin, destiné à l'accès d'une partie du terrain complétement inutilisable, parce que situé sous une ligne électrique. Il a été monté par mon père, ainsi que deux autres "marches" de la longueur, elles, des traverses de chemin de fer, pour animer le talus recouvert de Cornus mas plantés par le promoteur. Mais c'était avant la photo numérique...

Depuis que la ligne a été enlevée, je peux utiliser le terrain, mais je n'y ai  fait que l'installation de deux bacs à compost. Cette partie donnant directement chez le voisin, je devais quand même l'entretenir...

Voilà la première photo de l'ensemble retrouvée, datant de 2003... On y aperçoit le fameux escalier derrière les iris, tout à droite.


Comme on le voit à cette date, les traverses avaient déjà bien vieilli... Mais incapable de me rappeler quand nous avons fait ces aménagements!

Les années passant, l'escalier devenait glissant et dangereux, mais comme c'était mon père qui l'avait construit, lors de création de la cour arrière, en 2013, j'ai voulu le conserver.


Cet hiver, je ne l'ai pas utilisé du tout, car je redoutais d'y glisser. Et enfin, les  travaux promis en août 2022 ont été effectués cette semaine.

Voilà avant, pendant, et après :




C'est horriblement blanc, me direz-vous - mais ce n'est que du béton, et il prendra lentement le ton des dalles de la cour. On devine à l'arrière le broyat de bois que j'ai fait poser sur toute la partie droite et derrière la plate-bande au-dessus du mur, afin d'avoir moins à cultiver dans ces endroits ingrats!

Hier, à la faveur d'une douceur et d'un soleil inespéré, j'ai nettoyé toute la plate-bande, et il a plu toute la nuit : que du bonheur pour les plantes qui renaissent.

J'en ai profité pour faire un tour de jardin, et j'ai découvert quelques merveilles du printemps - simples, mais si attendues!



Comme vous le constatez, je n'ai pas fini de nettoyer et les bourrasques d'aujourd'hui ne vont pas arranger la situation!


dimanche 26 février 2023

Florilège de février

Un mois doux, trop doux... mais ce matin, le gel est de retour! Alors, jetons un regard en arrière sur les floraisons du mois.

La marée des perce-neige s'étend, jouant les cache-misère, escamotant les feuilles mortes non ramassées...


et colonisant massif après massif, plante après plante...


J'essaie d'en déplacer, mais le travail est rude (deux hauteurs de bêche, presque) et la reprise plus qu'aléatoire... Elles aiment bien mieux vagabonder à leur guise.

Les petits iris reticulata Harmony sont jolis cette année, mais je dois en replanter tous les deux ans, je les perds, même dans des endroits où je ne vais pas gratter!

Un rare rescapé, l'Iris Kathrin Hodgkins, que j'ai eu de la peine à retrouver en jardinerie. Il figure sur la liste de mes achats prioritaires, tant je le trouve gracieux.


Quant à Iris reticulata Pauline, planté l'année passée, il a été rongé dès sa toute première fleur... Il est en fait tellement sombre que je ne l'ai pas repéré tout de suite, pas plus que son prédateur. Je devrais lui choisir un emplacement plus près de la maison qui le mette mieux en valeur,


Au dessus de ce petit monde, l'hamamélis Diane a flamboyé tout le mois. Il commence à s'éclaircir, passant du grenat sombre à un orange plus lumineux qui a fait merveille pendant les après-midi ensoleillés.


Et enfin, du côté de la Cour, qui en attente de travaux n'a pas encore été nettoyée des asters et des feuilles mortes trop dures pour être compostées, celles de l'Heptacodium en particulier, "mon" Hellébore Double White fleurit. "Mon", parce que c'est le seul hellébore blanc que j'arrive à garder au jardin. N'en ai-je pas acheté des variétés sélectionnées par des professionnels, ou des simples sans nom vendus en grande surface, mais aucun n'a survécu. J'ai renoncé et je choie celui-ci!


J'ai profité de ce beau temps pour tailler les rosiers, mais le reste du jardin attendra : il fait vraiment trop froid depuis deux jours pour y travailler!


mercredi 8 février 2023

Hiver

Après un départ étonnant, janvier s'est bien comporté en mois d'hiver...  La neige a été de la partie pendants trois semaines et je n'ai eu qu'à nourrir les oiseaux... et peller pour dégager le passage!

Juste avant le froid, les arbres ont été taillés, et j'ai fait rabattre, le Cotinus et l'Heptacodium qui avait grimpé, grimpé... et avait en plus reçu sur le nez une branche du pin gigantesque que le voisin a abattu. On voit son tronc déudé tout à gauche sur cette photo.


Je me réjouis de voir comment il va se comporter cette année, et comment il aura supporté ce raccourcissement drastique.

Après, changement de décor!


De la neige et surtout de la grisaille, un manque de lumière typique. Il n'y a qu'à faire le gros dos et attendre... et admirer les jeux du froid!


Les oiseaux ont semé une belle pagaille, très assidus aux mangeoires, mais dédaignant les grains de blés généreusement comptés dans les mélanges achetés cette année.


Depuis le soleil est brièvement revenu, j'ai balayé les blés avant qu'ils ne germent - enfin, pas tous! - et les crocus reprennent leur floraison...


L'hiver et encore devant nous, je le sais, mais j'ai commencé à  tailler les rosiers et à nettoyer les massifs, m'émerveillant de chaque bourgeon déjà gonflé en le suppliant de ne pas y aller trop vite!