mercredi 18 septembre 2024

Quelques coups d'éclat

Avant le flamboiement des arbres, le jardin fait encore quelques coups d'éclat, pour nous consoler du froid précoce...

Les capucines ont eu bien de la peine à germer... mais les voilà enfin, toujours plus jolies à l'automne qu'en été.


Le pelargonium, choisi orange-saumon, a joué le fier à bras tout l'été, et sa couleur tonique, bien plus soutenue que souhaitée, a finalement égayé la fenêtre avec brio!


Cette année, les physallis sont restés petits, mais ils ont formé un joli parterre qui a pourtant eu du mal à résister aux voraces limaces.


Pour me prouver sa bonne volonté le chétif "Golden Wings" fleurit une toute dernière fois cette année. Ses longs cils lui font pardonner sa floraison irrégulière.


Il est concurrencé par la Clématite jouinania que je laisse grimper dans le fusain...


Et pour finir, les grands sedums continuent à nourrir les abeilles et autres butineurs qui n'ont de cesse de s'en gaver.


Une fin d'été pluvieuse et très froide, certes, mais le jardin fait comme si de rien n'était. Seuls quelques rosiers sont bien remontés, mais les vivaces ont bien résisté et ont poursuivi leur floraison...

Le jardin va se passer de la jardinière pendant quelques temps et il devra entamer l'hiver sans les soins habituels. Je me réjouis de voir comment il va se débrouiller!

vendredi 30 août 2024

Le temps des graines

 Août a filé, quelques brumes matinales et les nuits plus fraîches annoncent déjà l'automne... Le jardin vit sur sa lancée, et les plantes fructifient!

J'aime scruter l'apparition des graines et je m'étonne toujours de leur variété.

Aigremoine

Carotte sauvage

Nigelle de Damas

Souci officinal

Agrippante, duveteuse, épineuse ou cassante, chaque graine a sa propre technique pour se multiplier.

Benoîte des ruisseaux

Rodgersia

J'aime ces semis spontanés que j'évite de contrarier, et cela donne un jardin un peu foufou, pas très ordonné. Je déplace parfois les plantules les plus solides, ou j'éclaircis les zones trop denses pour que les nouvelles plantes puissent forcir.

Les insectes en profitent aussi, à l'instar des punaises qui aiment se lover à plusieurs dans le coeur des carottes sauvages! Et celui-ci se régale (?) des fleurs de la matricaire...


Un goût de fin de saison, pourtant l'automne devrait nous donner encore de belles couleurs! 


mardi 30 juillet 2024

Une seule chronique

pour ce mois de juillet contrasté! Trois semaines de pluie et une semaine de canicule: les limaces s'en sont donné à coeur joie, malgré ma récolte manuelle quotidienne - matin et soir! Les potées de pétunias, de verveine et des hostas ont été dévorés...

De plus, un petit voyage, une chute et une main foulée n'ont pas aidé aux soins du jardin. Pourtant, malgré tous ces aléas, il a bien fleuri, au milieu des géraniums bruns qui envahissent toutes les plate-bandes, même le géranium Herbe à Robert a réussi à fleurir en toute impunité.

La camomille, si chère à mon coeur, est maintenant fanée, mais elle a bien joué son rôle d'attire-pucerons!


La carotte sauvage qui joue le rôle de l'ombellifère au jardin - puisque l'Ammi me boude et que je ne saurais me passer de cette forme si gracieuse au jardin - commence à grainer et j'en attends beaucoup pour l'année prochaine!

Et le Pigamon a perdu ses premiers froufrous... Il culminait à plus de deux mètres, je l'ai rabattu de quelques dizaines de centimètres, en espérant une nouvelle floraison, certes plus modeste!


Le lysimachia Fire Cracker connu pour être très envahissant est toujours modeste chez moi. C'est vrai qu'il se balade dans les buissons, mais il reste très sage - presque trop. J'aime beaucoup ses petites fleurs qui éclairent l'ombre.


Les hémérocalles revivent sous la chaleur, et  Summer Wine est fidèle à son habitude : deux hampes florales par année. pas une de plus! J'ai planté d'autres hybrides en 2023, mais seules les feuilles témoignent de leur vitalité. Patience...



Deux revenants au jardin : La salicaire Petit Robert avait été arrachée, il y a deux ou trois ans, car elle ne fleurissait que maigrement. Et cette année : surprise! de beaux épis qui lui font gagner désormais son droit de cité.


Enfin, le rosier Evelyne, pas vraiment disparu, mais très malingre après tant d'années au jardin, a fait une magnifique tige toute nouvelle, et bien florifère. Je vais le bichonner pour lui redonner une seconde vie!


Je finis par les phlox, une valeur sûre : couleur, parfum, j'aime tout de cette fleur de grand-mère!

Un jardin bien généreux, je lui en sais fort gré, car je culpabilise de le laisser ainsi dans un quasi abandon... 



jeudi 4 juillet 2024

Pour en finir avec les rosiers...

... ou plus exactement, avec les articles sur les rosiers! J'ai pu prendre des photos de cascades de rosiers, car ils ont été prolifères comme jamais. La rose est belle en tant que fleur unique, mais c'est vrai que le jardin trouve sa noblesse lors de la floraison des rosiers.

Dans la cour, vu depuis l'étage,  Westerland, Ghislaine de Féligonde, Opalia et Léontine Gervais...


Au sud, et vu depuis l'étage aussi, La Fraîcheur


Plus au sud, Jasmina, plus tardif, ici avant les pluies quotidiennes depuis deux semaines qui ont rapidement fané ses boutons. Je vais le tailler pour espérer une remontée aussi abondante, sous le soleil!


Emera se défend des attaques du géranium vivace  et j'aime beaucoup cette scène, au tout début de sa floraison.


A sa gauche, le gracieux Fairy, plus récemment planté, prend déjà des allures  de buisson.


Et son hybride, le Crystal Fairy illumine l'ombre sous le Cotinus...


Beaucoup de satisfaction, cette année si favorable aux rosiers!


dimanche 30 juin 2024

Les roses tardives, en vrac !

Après que j'aie commencé cette série d'articles sur mes rosiers - je n'avais jamais pensé que j'en avais autant! - certains rosiers ont fleuri, entre pluies, vents, orages et parfois, un peu de soleil! Des vaillants...

La belle des belles, très flamboyante, alors que parfois elle se montre plus pâle, Westerland - générosité, couleur et parfum !

Westerland, Kordès 1969

De l'autre côté du passage, c'est Calizia qui fait écho à sa couleur. Bien plus petit, pas de parfum, c'est un rosier décor qui  remplit bien son rôle : toujours gracieux!

Calizia, Noack 2005

Plein sud, c'est le rosier Emera - également un rosier décor sans parfum qui met de la vivacité en bordure de la place de parc.

Emera, Noack 1989

Un "vieux" rosier, que j'ai déplacé deux fois dans le jardin, mais qui a trouvé sa place, c'est A Shrophire Lad, grimpant toujours plaisant avec ses roses bien remplies.

A Shropshire Lad, D. Austin 1996

Pour lui donner la réplique sur un support de même hauteur, le beau Polka, qui passe de l'orange vif en bouton, en rose orangé la fleur éclose.

Polka, Meilland 1991

Dans un autre ordre grandeur, et aussi de satisfaction, le malingre Belle des Fagnes qui ne se plaît pas chez moi. Pourtant. il pourrait être séduisant s'il voulait bien être plus généreux.

Belle des Fagnes, D. Schmitz 2004

Et encore Albertine, arrivée en pleine période de pluie, et qui pourtant - enfin! - a été bien fleurie! Tellement même que je dois revoir son support. J'aurais bien voulu qu'elle cavale sur les buissons, mais elle préfère se tourner vers l'ouest... et ainsi s'échapper de ses béquilles!

Albertine, Barbier 1921

Je ne pensais pas - je vous l'ai dit - en avoir autant - une bonne cinquantaine dans mon petit jardin.   Pourtant ce n'est pas faute de les avoir listés !!! 

J'essaierai de vous montrer encore quelques photos d'ensemble, parce que grâce à l'hiver doux, j'ai enfin eu des cascades de roses - de celles qui me faisaient rêver quand j'admirais les jardins situés au sud de la Loire. 


mercredi 26 juin 2024

Blancs de blanc

Les rosiers blancs! Longtemps absents du jardin, ils y ont fait leur place au fil des années... et je ne m'en lasse pas! 

Opalia, dont j'aime la fleur ronde, qui se mêle si bien à Ghislaine de Féligonde, puisque je l'ai choisi grimpant.

Opalia, Noack 1991

Puis, le gracieux Guirlande d'Amour, offert par ma Maman, il y a quelques années.

Guirlande d'Amour, Lens 1993

Le rosier Snow Princess fait ses débuts au jardin. Après la plantation, il a perdu toutes ses feuilles et m'a fait une seule fleur... Depuis, il se remplume et j'espère en avoir une deuxième floraison plus riche!

Snow Princess, Keith G. Laver, 1991

Enfin, la bête à chagrin du jardin! Schneewittchen (Fée des Neiges) a été planté en 2013, vendu pour grimpant. Il a végété, je l'ai mis en pot où il mis meilleure allure, en 2019. En 2022, contente de sa forme, je l'ai mis en terre, en ayant compris qu'il ne grimperait jamais. Cette année, enfin, il m'a fait une jolie floraison et semble vouloir remonter. Un obstiné, mais je le suis aussi!

Schneewittchen (Fée des Neige), Kordès 1958

Et je vais finir par la plantation du jour, pour lequel j'ai complètement craqué : une rose thé, bien remplie, d'un blanc porcelaine et bien parfumée.

Annapurna, Dorieux 2000

Je citerai encore Carte Blanche, Swanny, Crystal Fairy, New Dawn, et le Rosier spinosissima planté en haie par les promoteurs. J'ai gardé quelques plants de ce dernier, puisqu'il fleurit très tôt et sent si bon. Hélas, il ne supporte pas du tout les pluies froides du printemps et son éclat est de courte durée.

Il reste encore quelques rosiers jaune, orange, roses, abricots - de ceux qui ont fleuri plus tardivement! Je ne m'étais jamais rendu compte que j'en avais tant que ça!


vendredi 21 juin 2024

Les roses en rouge et violet

J'aime les roses rouges, même si elles ne m'aiment pas trop! Je n'ai jamais pu acclimater la magnifique Munstead Wood, qui a fait une trop courte saison, et d'autres qui ont fleuri pendant trois ou quatre ans, pour ensuite disparaître, tels que Mister Lincoln, Papa Meilland, Duftwolke, Big Purple, The Squire et L.D. Braithwaite. 

Je m'obstine pourtant, et il y en a quelques-uns qui ont supporté les hivers froids d'il y a quelques années, et les étés désormais chauds...

Mon plus vieux rosier, mon premier je pense, planté en 1989, c'est Parkzauber. Je l'avais conduit en grimpant, mais je le raccourcissais chaque année. Je l'ai taillé plus sévèrement en 2021, puis en 2022, et il refleurit de plus belle.

Rosier Park Zauber, Kordes 1956

Enfin, tout près, trop près de lui, le monstrueux Hansa qui lui vole la vedette - deux qui pourraient faire le concours du rosier le plus épineux! Le premier est un centifolia, et le second, un robusta. Des "agrippants" !

Hansa, Scham & Van Tol. 1905

Un rouge plus sombre, au jardin depuis 2010, qui donne quelques fleurs rabougries, sans parfum, bien tristounettes,,, Je ne le regarde plus, car malgré mes soins, il ne montre aucune bonne volonté!

Malicorne, Delbard 2004

Dans un autre registre, un anglais qui lutte pour sa survie, mais capable de donner de magnifiques fleurons. Cette année pourtant, il est malade et maigrelet. Beaucoup de grâce!

Darcey Bussel, D. Austin 2005

J'ajoute à cette liste les rosiers "violets", toujours faibles, mais dont je ne lasse pas.

Cardinal de Richelieu dans la jeunesse de sa fleur est cramoisi, mais lorsqu'elle se fane, elle a des nuances de violet gris du plus bel effet!

Cardinal de Richelieu, Parmentier, Pavant 1847

Un grimpant, aérien, mais qui ne tient pas la pluie, cette saison l'aura encore une fois prouvé, Veilchenblau.

Veilchenblau, Schmidt, 1909

Et le bien nommé Rhapsody in Blue , toujours chétif chez moi, mais avec une couleur très spectaculaire.

Rhapsodie in Blue, Franz Cowlislaw, 1999

Voilà ! Avez-vous des rosiers rouges qui font votre bonheur ? Moi je chouchoute les miens, mais il faut croire que ce n'est pas suffisant!


mercredi 19 juin 2024

Anniblog !

C'est un anniversaire de blog : c'est le 19 juin 2011 que je commençais ici la chronique de mon jardin!

Le jardin a beaucoup changé, j'ai dû réduire la voilure, j'en fais de moins en moins, mais après quelques mois de doute, je retrouve du plaisir, en imaginant un jardin moins "comme je le veux" que "comme je le peux".

A vous, mes visiteurs, jardiniers ou non, je dis MERCI ! Merci de votre passage et de vos commentaires qui me donnent l'envie de continuer.





mardi 18 juin 2024

Du blanc, mais teinté

Beaucoup de roses données pour "blanches" sont orangées ou rosées lorsqu'elles sont en boutons. Si les nuits sont encore fraîches, ce qui est le cas dans mon jardin, elles ne perdent leur couleur que lorsqu'elles sont grandes ouvertes. 

En voici quelques-unes.

Little White Pet, Henderson 1877

Pénélope, Guillot 1829

Kathleen, Pemberton 1922

Bien sûr, la championne en la matière, c'est Ghislaine de Féligonde, un grand classique, mais qui fait toujours son effet!

Ghislaine de Féligonde, Turbat 1916

J'ajouterai à cette série The Generous Gardner, qui peut être franchement rose en plein soleil, mais qui chez moi reste pâle, très "coupe de crème".

The Generous Gardner, D. Austin 2002

Beaucoup de charme pour ces fleurs, tous des rosiers créés il y a bien longtemps. sauf le dernier!