lundi 14 septembre 2020

Les dahlias vedettes

Comment me passerais-je des dahlias? Ayant banni du jardin sud les fleurs jaunes qui font le bonheur de la fin de l'été, je compte sur leurs grosses têtes pour donner un peu de pep au jardin!

Ce sont pour la plupart de vieux tubercules que je conserve, année après année. Le plus fidèle d'entre eux est je crois le bel Aramis dont la couleur me fait craquer, et que je multiplie à l'envi. Certaines années, il est moins florifère que d'autres, mais je peux compter avec lui depuis la création du jardin.


Rosabelle est plus capricieux et fleurit plus tardivement, mais je ne peux résister à son allure bel enfant.


Pour pimenter les massifs, rien de tel que le Dahlia karma Irene, plus petit mais qui fleurit depuis fin juin sans désemparer. Lui aussi s'est bien multiplié depuis quelques années!

Enfin, Eveline, si délicat, n'a jamais été aussi florifère que cette année!


Des déceptions, bien sûr! Impossible pour moi de faire fleurir le merveilleux Café au lait qui malgré plusieurs achats n'a jamais voulu démarrer... Sans parler des merveilleux dahlias à fleurs simples au feuillage sombre. J'avais autrefois Fascination, mais il a disparu, victime de pourriture pendant l'hiver. Le voici en 2016, pour la dernière fois... je ne l'ai plus retrouvé en jardinerie!


Pour sauver quelques tubercules, je les ai mis en pot. Ainsi, le somptueux White Fascination a bien redémarré. Mais là encore, sa tête est si lourde qu'elle casse la tige qui le soutient : il faudrait tuteurer chaque fleur! Le voici en vase...


Pas de jaune, avais-je dit ? C'était sans compter sans la récupération d'un tubercule chez ma mère. Un dahlia si Splash! Une merveille pour les bouquets!


Chaque automne, au moment d'enlever les tubercules, je peste contre ce travail... et au printemps, j'ai bien de la peine à trouver une place à chacun! Mais comment faire sans eux? C'est une valeur sûre qui fleurit de longues semaines. 

J'essaie de cultiver des couleurs plus nuancées, mais sans résultat, comme si les tubercules ne pouvaient s'affranchir de ma terre lourde, alors qu'ils sont encore jeunes. Je tenterai le printemps prochain la culture en pot, pour un démarrage plus facile.

Et vous, comment faites-vous lorsque vous introduisez de nouveaux dahlias dans vos jardins ?

jeudi 3 septembre 2020

Le petit monde de l'été

 Août a passé si vite... les nuits froides sont de retour et les brouillards aussi! Le jardin assoiffé en est reconnaissant... Il est pourtant moins bourdonnant, et je me dépêche de jeter un regard sur le petit monde de cet été.

La première rencontre d'un très joli papillon de nuit au nom poétique, l'Arlequinette jaune.

Arlequinette

Les syrphes sont de tous les massifs et de toutes les fleurs. Je ne me lasse pas de les observer! Ici, le mini Syrphe Porte-plume, tout occupé dans une fleur de liseron de Mauritanie,


et là, le Syrphe ceinturé, qui ne saurait résister à la gourmandise d'une fleur de Scabieuse colombaire.


Dans le massif plein sud, les petites sauterelles étaient légion, toutes vertes, et terriblement bondissantes! Difficile de les photographier... Mais ce criquet était bien plus calme. Je n'ai malheureusement pas pu connaître son petit nom. Si quelqu'un peut m'aider, je suis preneuse!


Les grosses Abeilles charpentières sont irrésistiblement attirées par les fleurs papilionacées des Pois de senteur vivaces, et l'accord des couleurs est à mon goût.


Quelques papillons, virevoltant et pressés - beaucoup de Piérides, quelques Vulcains, mais bien moins que d'habitude! J'ai eu pourtant la visite d'un hôte inhabituel, le Petit Sylvain.


Depuis quelques jours, la Pyrale du buis est à nouveau à l'oeuvre, et je vais fourrer mes derniers buissons de feuilles de Tanaisie, en croisant les doigts! Je ne garde cette plante à l'odeur dérangeante que pour cette utilité.

Avec la chaleur, les punaises étaient à la fête! Beaucoup de Gendarmes, bien sûr, des Arlequins, aussi! Tout un monde... dont cette Punaise à Pointes sombres qui joue au fakir.


Des oiseaux, aussi, bien sûr... Les mésanges bleues, les fauvettes, les rouge-queues, mais tous bien trop heureux de se cacher dans les ombres des feuilles... Le seul que je peux photographier avec succès décore une petite table!


J'ai toujours autant de plaisir à traquer le petit monde de l'été, mais je dois bien constater que la fréquentation est bien moins importante qu'autrefois! Et pourtant, je ne fais aucun traitement depuis si longtemps... c'est préoccupant. Et chez vous, c'est comment ?