Ne pas laisser mai se terminer sans un billet à sa gloire. Cette année, le mois des fleurs a été un peu chahuté au jardin de Gine : voyages de la jardinière, passages répétés de fouines joueuses, pluies et orages ... Et pourtant, le jardin va sa vie d'artiste et apporte des émotions heureuses, jour après jour.
Les iris n'ont pas fini d'étaler leurs couleurs que déjà les ancolies et les têtes d'ail forment leurs fruits. Je vais garder quelques aulx pour des bouquets secs et graphiques, et couper ras les ancolies dont les feuilles repousseront en formant de jolis coussins bleutés dans les massifs, sans gêner la croissance des autres plantes.
Un iris "retardataire" dont j'avais oublié l'existence, puisque c'est la première fois qu'il fleurit chez moi et dont j'admire la délicatesse de l'ourlet bleuté ...
Les scabieuses sont les survivantes de l'ancienne terre agricole et sont présentes partout dans le jardin, leur couleur pâle s'accordant avec toutes les autres plantes. Elles n' échappent pas à la gourmandise des abeilles qui ne dédaignent pas les fleurs simples.
Cette spirée fleurit beaucoup plus tardivement que ses congénères, malgré un meilleur ensoleillement, mais je trouve plutôt heureux que le blanc de sa floraison intervienne juste avant celle du rosier New Dawn qui remplira le rôle de toile de fond d'ici une à deux semaines seulement.
Côté travaux, mai a été chargé ! Taille des troncs des rosiers tiges gelés qu'il faut restructurer. Heureusement, ils sont repartis de la base, bien vigoureux. Les buddleias eux aussi semblent repartir, plus faiblement, mais il a fallu débarrasser une partie du bois mort, sans abîmer les pivoines, géraniums et pavots à leur base. La tronçonneuse n'interviendra qu'en hiver. Et enfin, le bambou !
Ce ne fut pas un mince travail que de couper toutes ses cannes sèches, ni celui de cerner à nouveau le liner et d'essayer - je dis bien essayer - de couper toutes les pousses qui s'étaient libérées pour vivre leur nouvelle vie hors gangue, dans le gazon, par exemple - voire dans les massifs, encore plus loin !
Mais depuis hier, il est au propre, avec un surfaçage de terreau pour l'empêcher d'aller voir ailleurs si la terre est meilleure ! Il pousse d'environ 20 à 30 cm par jour et j'ai bon espoir d'avoir un automne plus étoffé !
En bordure de cette parcelle, mais plein sud, le Mahonia Hivernant dont je vous avais parlé n'ayant pas voulu hiverner, je l'ai remplacé par un rosier grimpant planté hier : A Shropshire Lad, de David Austin.
Et voici les premiers Pavots orientaux, toujours un peu criards, mais dont le coeur noir de velours poussiéreux est si somptueux. Le rosier ancien qui vagabonde dans cette parcelle n'est pas encore en fleurs, heureusement, car il est rose bonbon et chaque année, je crisse des dents devant cette association non voulue mais qui perdure ... et que je laisse aller : le kitsch me fait rire, surtout s'il ne dure qu'une ou deux semaines !
Les iris n'ont pas fini d'étaler leurs couleurs que déjà les ancolies et les têtes d'ail forment leurs fruits. Je vais garder quelques aulx pour des bouquets secs et graphiques, et couper ras les ancolies dont les feuilles repousseront en formant de jolis coussins bleutés dans les massifs, sans gêner la croissance des autres plantes.
Un iris "retardataire" dont j'avais oublié l'existence, puisque c'est la première fois qu'il fleurit chez moi et dont j'admire la délicatesse de l'ourlet bleuté ...
Les scabieuses sont les survivantes de l'ancienne terre agricole et sont présentes partout dans le jardin, leur couleur pâle s'accordant avec toutes les autres plantes. Elles n' échappent pas à la gourmandise des abeilles qui ne dédaignent pas les fleurs simples.
Cette spirée fleurit beaucoup plus tardivement que ses congénères, malgré un meilleur ensoleillement, mais je trouve plutôt heureux que le blanc de sa floraison intervienne juste avant celle du rosier New Dawn qui remplira le rôle de toile de fond d'ici une à deux semaines seulement.
Côté travaux, mai a été chargé ! Taille des troncs des rosiers tiges gelés qu'il faut restructurer. Heureusement, ils sont repartis de la base, bien vigoureux. Les buddleias eux aussi semblent repartir, plus faiblement, mais il a fallu débarrasser une partie du bois mort, sans abîmer les pivoines, géraniums et pavots à leur base. La tronçonneuse n'interviendra qu'en hiver. Et enfin, le bambou !
Ce ne fut pas un mince travail que de couper toutes ses cannes sèches, ni celui de cerner à nouveau le liner et d'essayer - je dis bien essayer - de couper toutes les pousses qui s'étaient libérées pour vivre leur nouvelle vie hors gangue, dans le gazon, par exemple - voire dans les massifs, encore plus loin !
Mais depuis hier, il est au propre, avec un surfaçage de terreau pour l'empêcher d'aller voir ailleurs si la terre est meilleure ! Il pousse d'environ 20 à 30 cm par jour et j'ai bon espoir d'avoir un automne plus étoffé !
En bordure de cette parcelle, mais plein sud, le Mahonia Hivernant dont je vous avais parlé n'ayant pas voulu hiverner, je l'ai remplacé par un rosier grimpant planté hier : A Shropshire Lad, de David Austin.
Et voici les premiers Pavots orientaux, toujours un peu criards, mais dont le coeur noir de velours poussiéreux est si somptueux. Le rosier ancien qui vagabonde dans cette parcelle n'est pas encore en fleurs, heureusement, car il est rose bonbon et chaque année, je crisse des dents devant cette association non voulue mais qui perdure ... et que je laisse aller : le kitsch me fait rire, surtout s'il ne dure qu'une ou deux semaines !