lundi 20 mai 2024

Iris, fleur royale

L'année 2024 serait-elle l'année des iris ? Tout porte à le croire au jardin, où les floraisons se succèdent depuis plus de 20 jours! De belles hampes, très florifères sur des plantes saines. Ils étaient presque absents l'année dernière, mais l'été chaud et l'hiver clément leur ont été bénéfiques.

Massif du sud

En bordure de route

Le plus précoce est l'Iris Alcazar, sombre au nord, et plus clair en bordure de route, réchauffé par la réverbération du soleil sur le goudron et la bordure de galets,


suivi de près par l'Iris Rockett qui règne en maître au jardin. Lui, ne connait pas de pause. Il impose le jaune, année après année.

Iris Rockett

Après eux, les autres suivent en débandade...

Iris Interpol

Suivi de près par le délicat et nuancé Lady Allbright

Iris Lady Allbright

Le seul hybride frisé que j'ai, c'est le magnifique Breakers, au parfum exceptionnel

Iris Breakers

Tous ne sont pas au rendez-vous, loin s'en faut! Je salue le retour de mon préféré, je pense, le délicat Iris pallida

Iris pallida

La Dame Blanche plus rare depuis quelques années, mais toujours admirable.

Iris Dame Blanche

J'espère encore quelques apparitions, dont le bel Arpège, blanc et bleu, un carmin uni, et un brun chaud, dont je ne connais pas les noms. Mais je suis déjà très satisfaite de cette saison, même si les pluies favorisent les baveux si gourmands de ces tiges solides!



Ce matin, la mignonne sauterelle verte semble se délecter de la couleur!


mardi 14 mai 2024

Les petites

Après les tulipes et leur festival de couleurs et de formes, le jardin compte sur les petites fleurs discrètes, qui émaillent le vert retrouvé des massifs. Rien de bien spectaculaire, mais entre sauvageonnes et vivaces qui se ressèment, je compte beaucoup sur elles pour attendre les roses et les iris!

La scène qui m'a ravie, une association spontanée de la Véronique aux yeux bleus et du bel Hakonechloa...


Le géranium à feuille ronde n'a pas son pareil pour se faufiler dans les plantes plus élevées, comme les rosiers encore en boutons.

La Renoncule, le bouton d'or des champs, aime bien se glisser parmi les feuilles pour leur donner du pep pendant quelques jours. 


Le Silène a été semé il y a de nombreuses années, et certains printemps, il fait une apparition, dans des massifs où je ne l'attendais pas.


La Benoîte des Ruisseaux, toute simple, vit au bord de la fontaine - une discrète, mais raffinée.


Pour des effets de masse, rien de tel que le Géranium macrorrhizum qui s'est bien développé. Il boudait dans un endroit plus ombré, mais ramené au devant de la scène, il fait son show.


Et pour terminer, la floraison de l'ail des ours dans le talus est derrière la maison. Un blanc immaculé admirable pour éclairer cet endroit ingrat sous les buissons.


J'aime ces fleurs simples, et si j'arrache parfois les renoncules pour cause de prolifération, je me fais attention d'en conserver une ou deux plantes... 

Et vous, laissez-vous aussi des fleurs bon enfant coloniser vos massifs ?


mercredi 1 mai 2024

Dernier regard sur avril

La dernière quinzaine a été contrastée, entre neige, gel, giboulées et vents... mais à mon grand étonnement, le jardin a plutôt bien résisté! Evidemment les lilas et le Malus Evereste ont été jaunis et chiffonnés - je ne suis pas sûre que les merles auront des pommes cet hiver.

Mais beaucoup de tulipes ont tiré leur épingle du jeu, comme cette belle, rose que j'attendais plus sombre, mais qui finalement apporte de la tonicité.

Tulipes Don Quichotte

Au nord j'avais planté il y a de nombreuses années la tulipe jaune classique des jardins villageois... Et c'est une floraison sans soucis, année après année, qui ne manque pas de grâce.

Tulipes Golden Appeldorn

La championne, cette année, c'est la blanche Hakuun dont je vous ai déjà parlé - trois semaines de floraison, et ce n'est pas fini - ici en compagnie d'une pivoine arbustive.

Tulipes Hakuun

J'avais retrouvé de la tulipe tardive Carnaval de Nice, que j'avais toujours autrefois au jardin. Perdue pendant plusieurs années. mais à nouveau là, pour me faire sourire de son air foufou.

Tulipes Carnaval de Nice

La Clématite montana a fleuri en même temps que le Malus coccinea, contrairement aux autres années où elle était plus tardive. Une liane est retombée à ma portée et j'ai pu faire un gros plan de ses fleurs.


La deuxième pivoine arbustive a souffert, boutons cassés par la neige, seules trois fleurs dont deux maigrelettes ont survécu... Mais quelle intensité!


Enfin, l'érable taillé sévèrement à l'automne a flamboyé dans la grisaille...


Avril a passé vite, très contrasté. La fauvette, elle n'a jamais douté que le printemps allait se réchauffer et elle l'a chanté tous les matins pendant de longues heures, si bien que le ciel bleu est revenu.

Fauvette à tête noire (femelle)

Je l'entends encore pendant que j'écris ce billet, et elle avait raison : les premières roses, ont éclos hier au jardin, en même temps que les premiers iris... Roses, Iris, Tulipes dans la même semaine, au Jardin de Gine, c'est une première! Mais le muguet, lui, n'est pas encore mûr, tout maigrelet pour ce 1e mai!