Un peu de soleil, et c'est la résurrection! Le jardin revit, et moi aussi! J'ai paressé dans la douceur, d'accord, mais ensuite, je me suis remise à espérer de nouvelles floraisons - et à y travailler.
J'ai trouvé en brocante un faisceau tout fait de longues baguettes qui m'a paru idéal pour soutenir les dernières clématites achetées - au rabais elles aussi, puisqu'elles étaient défleuries. Mais leur feuillage était sain et je n'ai pas pu résister : Clématite Ashva, Clématites Empress TM et Clématite Ville de Lyon entourent donc cette nouvelle structure, dans le massif sud.
Je n'ai plus qu'à attendre que les princesses veuillent bien envelopper le fuseau!
Chaque plantation chez moi demande un travail de désherbage, car en trois mois, l'égopode, malgré une lutte sans répit, encercle toutes les plantes. Juste à 30 cm de profond, je trouve encore ses longues racines spaghetti et ce n'est pas un mince défi de ne pas abîmer les vivaces alentour!
A l'avant, c'est l'Achillée Cerise Queen que j'essaie de redresser. Ces têtes lourdes ont capté l'eau jusqu'à ce qu'elles retombent, malgré le tuteurage en place... Je compte beaucoup sur l'association avec le rosier Big Purple qui prépare quelques boutons. Un des rares rosiers à avoir gardé ses feuilles!
Une autre association qui n'a pas souffert de l'eau, c'est celle du nouveau Pigamon Hewitt's Double et des Acidanthera. J'ai planté le Pigamon longtemps après les Acidanthera, sans imaginer cette scène que je trouve très gracieuse à l'arrière plan du bassin.
D'ailleurs la vue d'ensemble, malgré le fouilli dans les "herbes" généré par les orages à succession de ces dernières semaines, me plaît aussi. La Grande Astrance fleurit depuis le mois de juin, sans répit, et la Menthe des ruisseaux encadre les Montbretia qui tonifient la scène.
Le Fenouil bronze glorifie le ciel bleu, et ses ombelles sont toujours chargées de butineurs... Je m'en approche avec prudence, pour essayer de les capturer à l'APN, mais les tiges sont bien trop hautes pour moi!
Pour la première fois dimanche, jour où toutes ces photos ont été prises, j'ai vu au jardin le papillon de l'Ecaille Martre (correction a posteriori : il s'agit de l'Ecaille chinée). Il a voleté un peu, pour se poser en plein soleil, mais il n'a pas daigné me montrer son jupon rouge au repos... Je n'avais pourtant cette année pas vu sa chenille qui est elle aussi somptueuse: une bête aux longs poils soyeux, presque grenats! Posé sur le chambranle de la fenêtre, en pleine lumière - étrange non, pour un papillon de nuit?
Seita, qui sait pourtant bien profiter du moindre rayon de soleil, a préféré s'enfouir sous les bambous pour sa sieste apéritive... et elle me surveille en soupirant : Pourquoi s'agiter ainsi quand il fait si chaud?
J'ai trouvé en brocante un faisceau tout fait de longues baguettes qui m'a paru idéal pour soutenir les dernières clématites achetées - au rabais elles aussi, puisqu'elles étaient défleuries. Mais leur feuillage était sain et je n'ai pas pu résister : Clématite Ashva, Clématites Empress TM et Clématite Ville de Lyon entourent donc cette nouvelle structure, dans le massif sud.
Photos www.clematis.be |
Chaque plantation chez moi demande un travail de désherbage, car en trois mois, l'égopode, malgré une lutte sans répit, encercle toutes les plantes. Juste à 30 cm de profond, je trouve encore ses longues racines spaghetti et ce n'est pas un mince défi de ne pas abîmer les vivaces alentour!
A l'avant, c'est l'Achillée Cerise Queen que j'essaie de redresser. Ces têtes lourdes ont capté l'eau jusqu'à ce qu'elles retombent, malgré le tuteurage en place... Je compte beaucoup sur l'association avec le rosier Big Purple qui prépare quelques boutons. Un des rares rosiers à avoir gardé ses feuilles!
Une autre association qui n'a pas souffert de l'eau, c'est celle du nouveau Pigamon Hewitt's Double et des Acidanthera. J'ai planté le Pigamon longtemps après les Acidanthera, sans imaginer cette scène que je trouve très gracieuse à l'arrière plan du bassin.
D'ailleurs la vue d'ensemble, malgré le fouilli dans les "herbes" généré par les orages à succession de ces dernières semaines, me plaît aussi. La Grande Astrance fleurit depuis le mois de juin, sans répit, et la Menthe des ruisseaux encadre les Montbretia qui tonifient la scène.
Le Fenouil bronze glorifie le ciel bleu, et ses ombelles sont toujours chargées de butineurs... Je m'en approche avec prudence, pour essayer de les capturer à l'APN, mais les tiges sont bien trop hautes pour moi!
Pour la première fois dimanche, jour où toutes ces photos ont été prises, j'ai vu au jardin le papillon de l'Ecaille Martre (correction a posteriori : il s'agit de l'Ecaille chinée). Il a voleté un peu, pour se poser en plein soleil, mais il n'a pas daigné me montrer son jupon rouge au repos... Je n'avais pourtant cette année pas vu sa chenille qui est elle aussi somptueuse: une bête aux longs poils soyeux, presque grenats! Posé sur le chambranle de la fenêtre, en pleine lumière - étrange non, pour un papillon de nuit?
Ceci n'est pas une Ecaille martre, mais bien une Ecaille chinée Je vous laisse voir le commentaire instructif de Roger Uranie ci-dessous |