samedi 24 décembre 2016

Bonnes fêtes!

Joyeux Noël et bonnes fêtes


Que 2017 soit rempli de satisfactions jardinières... ou autres,
 et qu'il réponde à vos attentes !

samedi 17 décembre 2016

Un mois, une image

Une image par mois... Presque un défi, puisque le jardin a été ma principale source d'inspiration photographique cette année où j'ai peu voyagé! J'ai donc choisi au coup de coeur, parmi celles que je ne vous avais pas encore montrées ...

Le premier mois de l'année, il ne se passe pas grand chose... J'ai la tête ailleurs, moi aussi. C'est la pause... Je profite de quelques pensées courageuses en caissette sur le bord de la fenêtre...
Janvier

L'hiver semble se déplacer sur le printemps... Les grosses chutes de neige sont arrivées en février et mars...
Février

Entre deux périodes de froid, les fleurs relèvent la tête... Rien ne semble pouvoir arrêter leur croissance. Je suis toujours ébahie de la résistance que le jardin offre. Il "doit" sortir de terre!
Mars

Et enfin, les tulipes, si miraculeusement "neuves". Elles ouvrent la saison des fleurs...
Avril

Les bulbes restés en place, tulipes ou jacinthes, se marient harmonieusement dans des scènes qui ne manquent pas de me surprendre!
Mai

Les annuelles, pavots, nigelles, pieds d'alouettes, ce sont resemées avec bonheur parmi les iris et les rosiers nouveaux.
Juin

Par des tons pastels, j'ai réussi à atténuer le rose dur de mon guerrier, le rosier Shogun. Cette année encore, il aura été  splendide...
Juillet

D'un court séjour en France, j'avais ramené des barquettes de bégonia sans nom achetées pour trois sous dans une jardinerie. Le résultant a été bluffant jusqu'aux premiers gels!
Août

La flamboyance est retombée, les couleurs plus douces s'installent, j'ai commencé à nettoyer sérieusement les massifs les plus anciens et j'ai posé une nouvelle pyramide pour rosier et clématite. 
Septembre

Le mois des étoiles... Les massifs d'asters prennent de l'importance, je vais devoir les surveiller dès le printemps : les rosiers sont "mangés"!
Octobre

Première neige, premiers gels... les feuilles du chêne font la couleur, il faut profiter des derniers boutons de roses et  ranger les potées...
Novembre

Quelques finitions encore, mais il n'y a plus qu'à profiter du spectacle qu'offre le givre, et faire des projets pour l'année prochaine.
Décembre

Une récapitulation qui ne montre rien d'exceptionnel, mais  j'aime cette banalité du quotidien qui fait de mon vieux jardin un compagnon tranquille qui se plie sans rechigner à mes envies et mes humeurs!

jeudi 8 décembre 2016

Poudre

Oui, c'est de la poudre aux yeux que le jardin m'offre depuis quelques jours! Tout ce qu'il faut pour cacher les asters brunis qui ne sont pas encore coupés, les feuilles qui jonchent les terrasses, la mousse noirâtre sur les dalles que je n'ai pas encore brossées... Tant pis, je me laisse entraîner dans cette magie...


Les Physalis sont bien plus jolis ainsi illuminés et je me bénis de n'avoir pas tout nettoyé en pensant aux merles qui s'en régalent!


Les asters sont moins flamboyants, mais j'aime que le givre prolonge leurs pétales en petites aigrettes glacées qui s’effondrent dans la main au moindre effleurement


et  la Verveine de Buenos Aires toute raidie ne manque pas de charme sous son carcan.


Même les chrysanthèmes flétris par les gels précédents retrouvent un peu de pep!


Le soleil est bien sûr de la partie pour obtenir ce blanc craquant, et le jardin retrouve son attrait, tiré par la lumière hors du brun fané qui l'a enveloppé autant que le brouillard de fin novembre.


Le Malus Evereste est entré dans sa deuxième saison de gloire - le blanc au printemps et le rouge en hiver. Les merles attendent patiemment  que ses pommes gèlent à coeur pour commencer la curée.


Et les Hydrangeas participent eux aussi à la féerie.


Certains matins sont plus blancs que les autres, puis à midi, il ne reste plus que le souvenir de ce givre, et je me mets à espérer que le lendemain, le charme opérera encore!




vendredi 25 novembre 2016

Bestiaire

Pour continuer le jeu qui court parmi les jardinautes, j'ai repris le bestiaire du jardin. 
Cette année a été pauvre en coccinelles, et si j'ai aperçu quelques froissements de grenouilles du côté du bassin, je n'en ai photographié aucune! Même les tritons manquaient à l'appel... 
Heureusement, j'ai eu des compensations :
Les élégants, d'abord, les papillons,

Le Vulcain, le Tabac, la Vanesse
puis les coquets, dans leur mantelet coloré,

Les Leptures à suture noire, le Clytre et le Criocère du lys
et enfin, les plus fidèles qui butinent dès février jusqu'à décembre si le soleil est de la partie, les bzzzz....

Le Syrphe ceinturé*, un Bourdon dans la prise mortelle de la Misumène, et l'Abeille
Merci à Marithé qui m'a fait remarquer mon erreur de dénomination!
Les moins courants, enfin, ceux qui ne font qu'une courte apparition, pendant quelques jours

La Grande sauterelle verte,  une Pisaure, et une Zygène (avec une drôle d'excroissance sur l'antenne...)
Je n'oublie pas les oiseaux, parfois durs à photographier en été, mais qui m'accompagnent pendant mes heures de jardinage ou de détente...  Les merles sont de toutes les saisons, la mésange huppée n'est là qu'en hiver, la forêt lui convenant mieux en été, et le Chardonneret ne fait que des passages sur les plus hauts buissons... je reconnais facilement son chant caractéristique annonciateur de beaux jours.

Le Chardonneret, la Mésange huppée et l'incontournable Merle
La liste pourrait en être bien plus longue, comme dans chacun de vos jardins j'imagine... Beaucoup plus de papillons et d'oiseaux, des naissances de libellules, des pucerons verts et noirs, des chenilles, des chrysomèles, des escargots, des limaces... parfois un écureuil, et la nuit, le vol des Pipistrelles, le passage de la Chevêche. 
Je suis toujours étonnée de la diversité de la petite faune que peut accueillir un jardin, à la frontière de la ville...
Pourtant, la reine du jardin, toujours dans mes pas, c'est ma douce Seita qui sait investir chaque recoin de son domaine en défendant jalousement les abords. D'ailleurs, ne connaît-elle pas le jardin mieux que moi ?




lundi 7 novembre 2016

Roses de novembre

Premier feu, dernières roses... Le portrait des vaillantes qui malgré les gels matinaux fleurissent encore - certaines pour la troisième fois cette année!

Golden Wings

Calizia

Sourire d'Orchidée

Lawinia

Evelyn

Abraham Darby

Pink Grootendorst

Emera

Terracotta - la première fleur  sous la neige ce matin

Ghislaine de Féligonde, 3e remontée, sous la neige aussi!
Depuis ce matin, il neige... de plus en plus. Inutile de dire que les derniers boutons encore fermés ne fleuriront pas! L'hiver est là!

lundi 31 octobre 2016

Pour le meilleur...

Dans l'air gris, si gris qu'il en paraît épais, jouir de chaque instant de lumière... Oublier les cosmos, les capucines et et les dahlias aux boutons grillés par le gel avant la floraison pour ne garder au fond de l'oeil que le miracle des feuillages colorés. 

Sous la ramure du chêne qui n'attend que le vent pour inonder le jardin,


le spectacle a été coloré pendant quelques jours. L'hamamélis Diane a cette année pris le temps de rougir lentement, illuminant le bambou


et tout le jardin  en est transformé, même si les érables japonais ont perdu leurs feuilles trop rapidement à mon goût.


Quelques fleurs tiennent à faire partie de la fête, comme cette Heuchère Little Blondie qui n'en finit pas de fleurir


ou cet Hakonochloa macra que j'admire tous les jours, sans résister à passer ma main dans ses épis.


Les brouillards déposent leur voile d'humidité et les champignons en profitent, créant de bien jolies scènes, même si je sais que ce n'est pas la santé pour les poutres qui bordent mes massifs...


Quelques fleurs encore... les asters ayant pourtant eux aussi fanés sous trop de froid! J'ai découvert sous une touffe de giroflée une branche miniature d'un aster blanc. Si petit, si joli... Je l'avais oublié, mal étiqueté. S'agit-il de Snow Flurry, ou de Weisser Zwerg - je ne saurais vous le dire, ayant planté les deux dans le même massif et l'un des deux ayant disparu. Si quelqu'un pouvait m'expliquer leur différence, je serais ravie car je n'arrive pas à la voir sur les photos du net! La fleur en est vraiment toute petite et la plante chétive aura droit à un coussin de terreau pour me faire pardonner mon oubli.


Quelques roses font de la résistance, comme cette étonnante Evelyn qui en ait à sa troisième floraison. Cinq boutons à la fois, dont tous ne fleuriront pas, je le sais.


Les Sedum sont si tendres eux aussi dans cette saison flamboyante... Je les garde en pots car les limaces les adorent, elles aussi!


Et les rares soucis qui veulent bien fleurir encore sont éclatants, la fleur parfaite de l'automne finissant!



Les gros travaux sont encore devant moi, et je profite de chaque éclaircie pour nettoyer, ramasser les feuilles, rentrer les dernières potées et prévoir une petite décoration hivernale à base de bruyères, viola cornuta et quelques heuchères...


Ne garder que le meilleur!

mardi 25 octobre 2016

Et tout autour...

Dans quel environnement se  trouve mon jardin? Une idée que j'ai trouvée très intéressante à découvrir chez les autres jardinautes, avec de belles surprises! Alors que je m'ingénie à chaque photo de masquer les fonds "disgracieux" pour ne laisser voir qu'un mur de plantes, là c'est l'inverse!

Pour commencer, voilà ce que je vois en sortant de la maison dans la cour, la partie du jardin nord, en commençant par la droite : au-dessus de ma maison des plantes, une maison toute proche - je vis en habitat groupé! - un malus qui cache une grande fenêtre et la lucarne d'une chambre à coucher... Puis au centre, plus éloigné une grès grande maison adossée à la forêt dont je n'aperçois jamais les habitants, juste l'antenne satellite qui est dans l'axe de mon arche à rosiers, et plus à gauche une maison plus haute, plus proche, dont mon heptacodium  masque la seule fenêtre - cette maison, la plus gênante à mon avis n'est habitée que six mois par année - ouf!


Je prends ensuite mon allée qui me mène à la partie sud du jardin en longeant la maison de mes voisins "du bas", là les arbres ne m'appartiennent pas! Mais je surveille la taille de l'amélanchier en accord avec mes voisins puisqu'il habille si bellement la fenêtre de mon bureau!


Et je débouche sur ma terrasse - devant la baie vitrée de ma maison ...
A droite au dessus de l'Acer palmatum dissectum, la même maison des voisins "du bas", l'érable champêtre cachant la fenêtre en longueur de la cage d'escalier et les deux lucarnes de la salle de bain. On aperçoit le chêne qui est lui sur mon terrain... A gauche, trois érables pourpres, un lilas, et un deutzia  qui s'appuie sur le carport du voisin que j'ai eu l'autorisation de  garnir de miroirs, pour donner une impression de profondeur...  Des rosiers grimpants sont sensés l'habiller rapidement!


Si je m'avance sur la gauche de la terrasse, je distingue la terrasse voisine entre les troncs du lilas planté sur la limite!


Devant ma terrasse, le gazon va jusqu'au bassin à gauche et au bambou à droite, ce qui me fait un espace carré assez protégé, du moins au niveau visuel - malheureusement pas au niveau phonique! J'y ai mis mon salon d'été - la photo date du mois de mai - à l'ombre du chêne qui domine également la terrasse des voisins. Les maisons - cinq semblables - sont intelligemment disposées en quinconce sur une pente douce et les buissons font office de rideaux. Je m'emploie à les garder fournis, malgré les velléités des hommes armés de tronçonneuses qui sont engagés régulièrement pour "mettre de l'ordre" par des voisins pour qui le jardin n'est que terrain de jeu pour enfants ou pour garden-parties!


Il faut ensuite se glisser entre le bambou et la fausse tourbière pour arriver dans la dernière partie du jardin, donnant sur la route du quartier... et d'autres voisins! Un coup d'oeil en arrière pour découvrir la terrasse automnale...


Et voilà la partie la moins intime, de l'autre côté de la route, avec une enfilade de villas sur la gauche, deux garages puis la dernière maison de la rangée, séparée par un chemin piéton d'une ancienne maison et de son poulailler désaffecté, face à mon propre carport!



Voilà le plan de situation de la maison... car j'imagine que c'est assez difficile à visualiser.... On voit sur les maisons de gauche et droite  l'état presque initial des parcelles...

Google Earth
Et je termine par la vue depuis la route : la maison enfouie ! Evidemment, toutes les saisons ne sont pas aussi "masquantes", ni même aussi colorées. Toutes les photos datent de hier, sauf celle du salon d'été qui est actuellement recouvert des premières feuilles du chêne!


Si vous êtes intéressés, vous pouvez aller voir le plan que vous trouvez dans les pages sous l'entête du blog. Il est encore actuel!