samedi 17 décembre 2022

Le dernier

L'hiver s'est installé et le jardin dort... ou presque! Dix jours qu'il a tiré sa couverture blanche dont parfois il rejette une couche, mais qu'il se dépêche de remonter, la nuit suivante.


Le soleil fait de rares apparitions... bien trop courtes pour réchauffer qui que ce soit et les oiseaux sont les seuls à animer le paysage! 

Les merles sont au rendez vous du Malus cette année où il est si prolifique,


les autres visiteurs se contentant des graines, dans les mangeoires, ou à leur pied. Une petite troupe mêlée que l'on entend piailler même à travers les fenêtres fermées... Ici, pinsons, pinsons du nord, moineaux, et surprise! même un étourneau!


Les mésanges quant à elles jouent plus personnel et picorent en hauteur. Des charbonnières, toujours,


des mésanges bleues


mais aussi, des mésanges noires, et des nonettes... bien plus farouches et discrètes, plus difficiles à photographier avec le manque de lumière! 

Je n'aime pas trop que les tourterelles s'installent au jardin, mais il fait si froid que je les laisse venir se nourrir, ou s'abreuver - voire se baigner!


Voilà, c'est le dernier billet pour 2022.


Avec de la couleur qui manque cruellement à cet hiver,

je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année!




mardi 6 décembre 2022

Plein sud

Les travaux de remaniement de la partie sud du jardin étant terminés, j'en profite pour faire une petite rétrospective...

Quinze ans après l'achat de la maison, les arbres mis en place par le promoteur avaient bien grandi et l'ombre régnait sur la partie sud du jardin. Or, je rêvais d'un massif de fleurs annuelles, bien ensoleillé. 

L'état en 2004 laisse voir le bouleau qui sera sacrifié et une très grande place de parc, utilisée qu'à de rares occasions...


La création du massif m'a donné pleine satisfaction. J'avais opté pour des traverses de chemin de fer non traitées afin de limiter le nombre de matériaux utilisés dans le jardin... A l'arrière, le massif du bouleau "nettoyé" et à l'avant le nouveau massif "sud".


Quelques années plus tard, ici en 2008, le massif vu depuis l'arrière avait pris sa vitesse de croisière.


Au mois de juin 2010, il donnait le meilleur de lui même...


Le voilà, au printemps 2015... Le bois des traverses commencent déjà à être bien marqué.


J'y ai mené un beau charivari, au fil des années...

2017

2019

2020

Mais le bois des traverses a pourri à grande vitesse, la pyrale s'obstinait à vouloir coloniser les deux buis, le rosier Emera s'essoufflait et l'égopode régnait en maître, ruinant la floraison des grands iris... Bref, plus de travail que de plaisir!  

A l'automne, les champignons se répandaient et le bois se délitait...


Après bien des hésitations et des calculs aussi, j'ai opté pour des briques de béton qui ne déparent pas la place de parc et la délimitent proprement, puisque doublées d'un film à bulbes devant empêcher l'eau de couler sur les pavés. J'ai gardé le rosier Emera qui devra être retaillé dès les grands froids passés et les buis toujours attaqués ont été arrachés. J'ai nettoyé tout ce que j'ai pu d'égopodes et repiqué quelques iris et autres vivaces de bordure que j'ai pu sauver.  J'ai fait planter dans l'angle le petit rosier Fairy qui avait passé l'été dans un pot. Il accompagnera agréablement j'espère, les grosses fleurs du rosier Maria Luisa Augusta qui fait un galop d'essai dans ce massif. A suivre...

J'attends la fin de l'hiver pour biner à nouveau, et semer à la volée pavots, bleuets, nielles... 

Enfin, les travaux de ce côté sont achevés... Bien sûr, tout n'avait pas été prévu de cette manière, mais ce sont les aléas des chantiers! 



Je me réjouis que la scène "prenne de la bouteille" et je compte beaucoup sur la floraison des rosiers et l'enracinement des couvre-sols pour déminéraliser l'ensemble!