Je n'ai pas beaucoup de vues d'ensemble du jardin en cette saison... Pas d'effet de masses, plutôt des couleurs fortes, avec des effets disséminés! Je ne manque pas de fleurs, non, mais elles se préfèrent solitaires, comme les dahlias...
Le bel Aramis est toujours fidèle, mais il aime être la vedette et c'est rare qu'il offre deux tiges fleuries en même temps. Il est suffisamment grand pour faire la scène à lui tout seul.
A nouveau au jardin, le magnifique si bien nommé Fascination... Je l'ai eu pendant des années, issu des rhizomes cultivés par ma mère. Puis je l'ai perdu... et recherché en vain. Cette année, en grand magasin, je l'ai retrouvé! Je vais être aux petits soins pour le conserver cet hiver!
Un autre rose égaie le bord de l'étang. La salicaire Little Robert est une revenante - j'ai même essayé de l'arracher heureusement sans succès! Ses fleurs étaient depuis toujours comme avortées, toutes rabougries, malgré mon obstination à voir un brouillard rose animer cet endroit un peu triste après la floraison des Astilbes et des rosiers grimpants. La voilà, toute belle, pour l'effet escompté!
Elle a si bien fleuri qu'elle plaît même aux papillons!
Une nouveauté au jardin aussi, en pot car je ne lui ai pas encore trouvé de place : l'Oiseau bleu, acheté trois sous six sous et dont je ne pensais pas qu'il pourrait s'épanouir si gracieusement! Je n'ai jamais eu d'Hibiscus syriacus, n'aimant pas ces buissons si dénudés au printemps, alors que l'on a tant besoin de vert! Mais pour la couleur de celui-ci, j'ai changé d'avis...
Du rose encore dans le coin des Hydrangéas. Comme je ne jette jamais rien, j'ai toute une série de ces hortensias à tête ronde - je les reçois en pots, pour mon plus grand plaisir au moment de leur belle floraison. Je les plante au jardin ensuite en croisant les doigts pour un printemps assez doux pour ne pas ruiner les nouvelles pousses... et parfois, cela marche!
Son frère, le Phantom hante toujours de sa blancheur l'entrée de la maison... et c'est encore depuis la chambre d'amis que je l'aime le mieux - comme un bouquet!
A ses côtés, le rosier Westerland joue avec la lumière de fin d'après-midi... Il est parti sur des tiges fortes, certes, mais si hautes que le vent le casse. Je le tuteure, mais je ne suis pas très contente de son allure dégingandée. Le printemps prochain, je le taillerai très bas - encore plus bas que cette année, pour qu'il veuille bien prendre un peu d'embonpoint. Rencontrez-vous le même problème avec ce rosier au coloris et au parfum exceptionnels?
Les rosiers remontent, malgré la canicule... A l'entrée Big Purple a mérité son nom, et j'aime l'association avec le rosier Emera qui lui est en perte de vitesse....
Et juste au dessus, mais bien trop haut pour qu'elles entrent dans le cadre, les roses trémières jouent aux échelles du ciel...
Bien caché derrière les Phlox, le rosier Belle des Fagnes s'étoffe et apporte un peu de fraîcheur dans tous les coloris chaud du massif. Je pense qu'il atteindra la hauteur de ses voisins l'année prochaine et qu'il saura faire valoir ses arguments tout en tendresse!
Je me prélasse, c'est vrai, dans l'ombre du chêne,,, mais aux heures les plus fraîches, je désherbe les égopodes gigantesques et je rénove des vieux massifs que je ne vous montre que rarement, tant ils sont "désordre"! Je déplace des plantes, j'élague, je fais des projets d'associations... le tout dans l'urgence, mes vacances de mi septembre approchant à grand pas!