Un automne froid et pluvieux ajouté à l'absence de la jardinière ont laissé le jardin tout dépenaillé! Certes, il n'a pas souffert de l'absence d'arrosage, mais beaucoup de plantes se sont couchées malgré le tuteurage posé avant mon départ... J'ai de la peine à reprendre le débroussaillage et je me contente d'admirer les quelques floraisons rescapées.
Les grands asters sans nom, stars de la saison, s'accommodent de toutes les autres couleurs.
Ici avec l'Hamamélis,
et là, avec l'Hakonechloa,
L'aster September Rubin lui joue sa partition sur du vert...
Le massif de la cour leur doit beaucoup à cette saison...
Encore quelques roses, dont la mignonne Marie Pavié, qui a fleuri toute la saison. J'aime sa délicatesse!
Et une jolie remontée de Lilian Austin qui semble bien résister aux froids nocturnes.
Le Schizostylis Alba fleurit tardivement, mais il a des airs de petit glaïeul ou de lys champêtre. Il n'a qu'une année au jardin, mais je suis ravie de sa belle forme.
Les pommiers de la région ont donné une magnifique récolte, et le Malus Evereste n'a jamais été aussi prolifique - et si rouge si précocement. Les merles et les fauvettes commencent déjà à s'y intéresser.
Le cotoneaster dont un oiseau a gracieusement déposé la graine au-dessus du mur de la cour s'est lui aussi couvert de fruits, alors que j'avais été assez déçue de sa floraison rouge, qui passe presque inaperçue. Je croyais que tous les cotoneaster fleurissaient en blanc!?!
Et enfin, le raisin est prêt à être vendangé - je le garde pour mes petits-déjeuners et pour en faire une délicieuse gelée!
Ce sont là les petits plaisirs de la jardinière démotivée - je vis sur les acquis des années passées et les bulbes patientent à l'abri, attendant que je me décide à attaquer le nettoyage des massifs!