vendredi 30 juillet 2021

Juillet, malgré les aléas

Encore une quinzaine qui a filé sous la pluie et les orages, agrémentée d'un petit ennui de santé sans gravité mais qui m'a  tenu éloignée du jardin.

En photo, l'état du jardin et de ses fleurs qui ont tout supporté ...

Les hémérocalles font les fières et ne craignent rien. Ces dernières années, j'ai perdu une bonne dizaine de nouveaux hybrides, mais les anciennes plantes restent fidèles.

H. Dragon Fire

Un inconnu, joliment ligné


Puis, plus récent, H. Jolly Santa,


et enfin, H. Summer Wine.


Le semis de lavatères en caissette n'a pas pu être entièrement repiqué à temps - comme je le craignais! - mais m'a donné quelques belles quand même.


La lavatère arborescente achetée au printemps est plus que discrète sous les Crocosmia qui envahissent le massif sud, assurant à eux seuls un spectacle un peu échevelé.


Le massif, une semaine auparavant était tout aussi désordonné, en plein charivari.


Un Echinacea tout neuf, plus près de la maison, éclaire un coin de jardin, mais les limaces ne lui laissent pas beaucoup de répit. Je fais la chasse, sans beaucoup de succès... et même le hérisson qui traverse parfois le jardin n'arrive pas au bout de ces monstres baveux.


Et les autres, plus loin, ont choisi un teint pâle pour cette année... Ce sont des semis naturels et j'en suis agréablement surprise.


Pour couronner tout ce désordre, la glycine - qui avait gelé, je vous le rappelle - après une "deuxième" floraison plus que discrète en juin, fait un retour remarqué ces derniers jours.


Quel mois ! Et il paraît qu'il va falloir s'y habituer... 


mercredi 14 juillet 2021

Quinze jours

 Le vainqueur de la quinzaine, c'est lui!


Le jardin dégouline et les gastéropodes s'en donnent à coeur joie... Les escargots sont rares, surtout de si gros, mais les limaces, de la plus minuscule à la plus grasse, sont à la fête. Le jardin subit, malgré l'organisation de chasses matinales ou crépusculaires...

Pour être vert, c'est vert... mais malgré le pourrissement des roses plus tardives, la couleur arrive à tirer son épingle du jeu avec le rosier Emera, si décrié comme "rosier à massif urbain", et pourtant champion sous la pluie.


Je travaille au désherbage des égopodes dont certaines font bien 50 cm de haut, mais quand le temps m'en empêche, je regarde les petites choses du jardin... un jeu dont je ne me lasse pas!




Une piéride toute alourdie et presque immobile se nourrit du pollen du Géranium endresii, mais les papillons sont rares sous ces averses à répétition.


Le Pigamon commence à courber la tête, lui qui se plaît à flirter avec  le lilas... Même lui, pense que trop d'eau ne fait pas l'affaire.


Encore une semaine d'orages, de crues, d'inondations prévue dans la région. Il n'y a plus qu'à patienter!

mardi 6 juillet 2021

D'autres roses...

 Quinze jours après, l'avalanche sur le portique aux roses fait toujours son effet, malgré mon absence et les nombreux orages qui ont ravagé la région... Certes les premiers rosiers à fleurir sont un peu chiffonnés, mais c'est Opalia, que j'avais omis lors de mon dernier article, qui assure la relève! J'aime beaucoup sa fleur ronde, sa blancheur immaculée, et un peu moins ses aiguillons terribles! Mais comment s'en passer ?


En face, c'est Westerland, bien moins résistant aux intempéries et tout aussi "agrippant" qui joue les vedettes. Sa couleur bien sûr, mais son parfum surtout, irrésistible quand le soleil du soir a tiédi ses fleurs.


Du côté sud, les roses roses sont à l'honneur... 

Le rosier La Fraîcheur me comble par son opulence et sa fleur un peu désordonnée, très "fille du vent". Il ne remonte pas, malheureusement, et je n'ai pas encore trouvé un rosier qui pourrait assurer le même spectacle pour la fin de l'été.


En plus pâle, Generous Gardener, le bien nommé, part lui aussi à l'assaut du Malus et je le rabats sévèrement chaque année. Sa fleur ronde,  très pleine, fait merveille dans les bouquets.


Et Polka, cette année, a donné la pleine mesure de ses capacités... une couleur tendre encore...


Enfin, le mignon Albertine, qui prend son envol, après avoir végété pendant de longues années. Même après un déplacement, il avait continué de bouder... Mais le résultat me paie largement de ma patience!


Et comme le jardin, hors les roses, offre de nombreux autres plaisirs, une dernière photo du couple de mésanges charbonnières qui a niché à quelques mètres de la terrasse. Les petits dont le pépiement a accompagné nos travaux au jardin se sont envolés discrètement sans même que l'on ne puisse les admirer!