Quinze jours après, l'avalanche sur le portique aux roses fait toujours son effet, malgré mon absence et les nombreux orages qui ont ravagé la région... Certes les premiers rosiers à fleurir sont un peu chiffonnés, mais c'est Opalia, que j'avais omis lors de mon dernier article, qui assure la relève! J'aime beaucoup sa fleur ronde, sa blancheur immaculée, et un peu moins ses aiguillons terribles! Mais comment s'en passer ?
En face, c'est Westerland, bien moins résistant aux intempéries et tout aussi "agrippant" qui joue les vedettes. Sa couleur bien sûr, mais son parfum surtout, irrésistible quand le soleil du soir a tiédi ses fleurs.
Du côté sud, les roses roses sont à l'honneur...
Le rosier La Fraîcheur me comble par son opulence et sa fleur un peu désordonnée, très "fille du vent". Il ne remonte pas, malheureusement, et je n'ai pas encore trouvé un rosier qui pourrait assurer le même spectacle pour la fin de l'été.
En plus pâle, Generous Gardener, le bien nommé, part lui aussi à l'assaut du Malus et je le rabats sévèrement chaque année. Sa fleur ronde, très pleine, fait merveille dans les bouquets.
Et Polka, cette année, a donné la pleine mesure de ses capacités... une couleur tendre encore...
Enfin, le mignon Albertine, qui prend son envol, après avoir végété pendant de longues années. Même après un déplacement, il avait continué de bouder... Mais le résultat me paie largement de ma patience!
Et comme le jardin, hors les roses, offre de nombreux autres plaisirs, une dernière photo du couple de mésanges charbonnières qui a niché à quelques mètres de la terrasse. Les petits dont le pépiement a accompagné nos travaux au jardin se sont envolés discrètement sans même que l'on ne puisse les admirer!