jeudi 11 novembre 2021

Les oiseaux familiers

Au moment de commencer le nourrissage des oiseaux, les derniers fruits des fusains, viornes et vigne étant presque épuisés, j'ai repris le déroulé plaisant des visiteurs ailés du jardin.

Le merle est de toutes les saisons, mais sa robe noire est particulièrement gracieuse en hiver.


Les mésanges sont les plus fréquentes, tout particulièrement les bleues et les charbonnières. Elles apprécient énormément la fontaine dont le glouglou régulier ne les effraie pas. Il faut dire que beaucoup d'entre elles sont nées au jardin!



Les moineaux dont j'aime le joyeux charivari autour des mangeoires sont revenus en nombre depuis deux ans. Les pinsons aussi, mais je n'en ai pas photographiés - à mon grand étonnement!


A leur troupe se mêlent des bandes de tarins des aulnes assez familiers : ce petit monde fait une jolie basse-cour!


Si le rouge-gorge est très familier - je les appelle "Petit Prince" -



le chardonneret l'est beaucoup moins. Je l'entends gazouiller dans le chêne, mais bien trop loin pour mon APN ! Celui-ci devait être affamé!


Les beaux jours m'apportent le chant du Serin cini,


et celui plus insistant du Pouillot véloce et de la Fauvette à Tête Noire. Le Rouge queue et le Troglodyte sont aussi très fréquents, mais je n'ai aucune photo cette année de ces oiseaux trop rapides ou rois du camouflage pour certains.

La Tourterelle turque essaie de s'installer tous les printemps dans le chêne. Mais jamais encore elle n'a réussi à y faire son nid, certainement chassée par les corneilles et autres pies qui affectionnent les grands arbres, elles aussi.


Nous assistons souvent à des bagarres entre les corneilles qui nichent dans les chênes séculaires en bout de lotissement et les milans royaux qui patrouillent en permanence entre forêt et village...



Mais la grande surprise de cette année, c'est la venue de l'Epervier, amateur de raids éclairs pour se nourrir de jeunes oiseaux. 


Si je n'espère pas qu'il prenne ses habitudes au jardin, je dois bien reconnaître que j'admire son habileté et sa belle prestance.

Le jardin est bien vivant, et la présence de la forêt y est pour beaucoup! J'espère que la densification de la banlieue ne fera pas fuir tous nos hôtes ailés!