C'est l'été, avec la chaleur et les orages revenus... Les matinées permettent de jardiner dans la douceur, mais les soirées sont parfois accablantes, les gros cumulus menaçant d'éclater tout près, au dessus du jardin.
Et tout autour, le petit monde bourdonne, bruit de mille crissements, de mille frôlements d'ailes... Je ne reconnais pas tout le monde, tant est grande la variété des hyménoptères rencontrés, et tant sont faibles mes connaissances en entomologie. De plus, mon APN n'est pas toujours aussi rapide que je le voudrais - je cours toujours après le Moro Sphynx qui pourtant ne se lasse pas de fréquenter les phlox. Oh, j'ai quelques prises, mais bien trop floues pour vous les montrer... Mais un jour, je l'aurai!
En attendant, je vous montre les plus dociles, à commencer par le Myrtil qui visite le jardin très ponctuellement entre 11h et midi, et qui aime à la folie le Cosmos chocolat des potées en bordure de terrasse.
Si certains insectes s'abreuvent sur les plus belles fleurs et semblent ignorer leurs semblables, tant leur soif de pollen est grande,
la terrible araignée-crabe sait se camoufler pour combler ses appétits carnivores. Elle ne craint pas de s'attaquer à des insectes plus grand qu'elle.
Cette araignée règne en maître sur différentes fleurs du jardin, elle est tantôt jaune citron, tantôt blanche, parfois légèrement rosée. L'art du camouflage au service de la grande bouffe.
Dans le coin des aromatiques, Hysope, Sariette et Menthe poivrée sont les favoris de l'abeille domestique et des syrphes. Le bourdonnement y est intense et les herbes bougent doucement sous le va-et-vient des butineuses.
Même l'Astrante et ses sépales de papier est assidûment visitée, comme si rien ne devait être laissé de côté.
Un bourdon terrestre, comme un petit lord en gilet et culotte de velours, a choisi la fleur accordée à son pourpoint qu'il exhibe fièrement en se redressant de toute sa hauteur.
Et la merveille des merveilles, la chenille du Machaon se repaît sur le fenouil bronze, sa plante hôte. Elle était toute petite, et j'ai attendu patiemment pendant deux semaines qu'elle s'allonge, qu'elle prenne du volume... Finalement, bien que j'ai vu des exemplaires plus gras, je l'ai "capturée". Bien m'en a pris : le lendemain, elle avait disparu. Que lui est-il arrivé ? Un oiseau l'aurait-il trouvée à son goût, malgré son camouflage?
Toutes ces photos ont été prises ces derniers jours. J'aime ce petit monde, preuve que le jardin vit et n'est pas complètement dénaturé. Bien sûr, les frelons, les pucerons, les moustiques sont aussi de la partie, mais je les supporte stoïquement, juste pour le plaisir d'admirer leurs congénères plus sympathiques.
Et tout autour, le petit monde bourdonne, bruit de mille crissements, de mille frôlements d'ailes... Je ne reconnais pas tout le monde, tant est grande la variété des hyménoptères rencontrés, et tant sont faibles mes connaissances en entomologie. De plus, mon APN n'est pas toujours aussi rapide que je le voudrais - je cours toujours après le Moro Sphynx qui pourtant ne se lasse pas de fréquenter les phlox. Oh, j'ai quelques prises, mais bien trop floues pour vous les montrer... Mais un jour, je l'aurai!
En attendant, je vous montre les plus dociles, à commencer par le Myrtil qui visite le jardin très ponctuellement entre 11h et midi, et qui aime à la folie le Cosmos chocolat des potées en bordure de terrasse.
Si certains insectes s'abreuvent sur les plus belles fleurs et semblent ignorer leurs semblables, tant leur soif de pollen est grande,
la terrible araignée-crabe sait se camoufler pour combler ses appétits carnivores. Elle ne craint pas de s'attaquer à des insectes plus grand qu'elle.
Cette araignée règne en maître sur différentes fleurs du jardin, elle est tantôt jaune citron, tantôt blanche, parfois légèrement rosée. L'art du camouflage au service de la grande bouffe.
Dans le coin des aromatiques, Hysope, Sariette et Menthe poivrée sont les favoris de l'abeille domestique et des syrphes. Le bourdonnement y est intense et les herbes bougent doucement sous le va-et-vient des butineuses.
Même l'Astrante et ses sépales de papier est assidûment visitée, comme si rien ne devait être laissé de côté.
Un bourdon terrestre, comme un petit lord en gilet et culotte de velours, a choisi la fleur accordée à son pourpoint qu'il exhibe fièrement en se redressant de toute sa hauteur.
Et la merveille des merveilles, la chenille du Machaon se repaît sur le fenouil bronze, sa plante hôte. Elle était toute petite, et j'ai attendu patiemment pendant deux semaines qu'elle s'allonge, qu'elle prenne du volume... Finalement, bien que j'ai vu des exemplaires plus gras, je l'ai "capturée". Bien m'en a pris : le lendemain, elle avait disparu. Que lui est-il arrivé ? Un oiseau l'aurait-il trouvée à son goût, malgré son camouflage?
Toutes ces photos ont été prises ces derniers jours. J'aime ce petit monde, preuve que le jardin vit et n'est pas complètement dénaturé. Bien sûr, les frelons, les pucerons, les moustiques sont aussi de la partie, mais je les supporte stoïquement, juste pour le plaisir d'admirer leurs congénères plus sympathiques.