Une semaine d'absence encore... et la pluie! Personne n'a souffert de la sécheresse, par contre les roses se sont rapidement tachées. Mais qu'importe, c'est la fête au jardin. Campanules, lychnis ou pavots font le lien entre les différents rosiers et l'entrée du jardin est bien sympathique.
Juste avant mon départ, j'avais immortalisé le duo charmant de la Belle de Fagnes surplombée par La Fraîcheur. Heureusement, car La Fraîcheur est bien abîmé aujourd'hui et Belle de Fagnes attend une taille légère pour repartir de plus belle. C'est la première année que cette association donne le meilleur d'elle-même!
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La Fraîcheur, Turbat, 1921 - Belle des Fagnes, D.Schmitz, 2004 |
La Fraîcheur, hier soir, laisse encore voir qu'il a dû être splendide pendant mon absence!
Au nord, trois "monstres" que je taille en toute saison tant ils envahissent le portique - et le passage - donnent tout ce qu'ils peuvent... Les rosiers Opalia, Ghislaine de Féligonde et Léontine Gervais font un trio un peu échevelé, mais cette opulence est rare chez moi et j'en profite.
Là aussi, la vedette Ghislaine de Féligonde a su être plus charmante en blanc et abricot, alors qu'une semaine après, elle est plus rose qu'orange...
Au sud, les roses roses n'ont pas été en reste. Avant mon départ, c'est Wisley et Cottage Rose qui essayaient de surnager dans le bouquet de Grande Julienne que je voulais conserver pour la semence, tandis qu'à l'arrière, Parkzauber anime la scène.
Et c'est maintenant Jasmina qui entre en jeu... Les fleurs lourdes ont bien résisté et j'ai juste palissé les branches les plus souples... Je suis folle de ce rose bleuté qui me console de la mauvaise floraison de Gertrude Jekyll...
Que des roses ? Mais non, à l'ombre, une petite scène fraîche... Toujours en mouvement, selon les achats et les floraisons, comme je les aime!
Et pour le goût, les amélanches particulièrement grosses et sucrées cette année. Les merles eux-mêmes n'arrivent pas à suivre et je peux ainsi picorer tout à mon plaisir.
La fête, vous disais-je!