jeudi 28 juin 2018

Florilège irraisonné

ou "rosilège", sans paroles... juste pour vous les faire aimer - si ce n'est déjà fait!

New Dawn, Deer, 1930
Gruess an Aachen, Geduldig, 1909

Sourire d'Orchidée, Bennett, 1937

La Fraîcheur, Turbat, 1921
A Shropshire Lad, D. Austin, 1997
Léontine Gervais, Barbier 1903

Opalia, Noack 1991

Ghislaine de Féligonde, Turbat, 1916

Polka 91, Meilland, 1991
Calizia, Noack, 2005
Lichtkönigin Lucia, Kordès, 1966
Cardinal de Richelieu, Parmentier, avant 1847
Jasmina, Kordès 2005

Ce ne sont pas les seules valeurs sûres du jardin, mais cette année, ceux-ci ont été magnifiques!


dimanche 17 juin 2018

La fête!

Une semaine d'absence encore... et la pluie! Personne n'a souffert de la sécheresse, par contre les roses se sont rapidement tachées. Mais qu'importe,  c'est la fête au jardin. Campanules, lychnis ou pavots font le lien entre les différents rosiers et l'entrée du jardin  est bien sympathique.


Juste avant mon départ, j'avais immortalisé le duo charmant de la Belle de Fagnes surplombée par La Fraîcheur. Heureusement, car La Fraîcheur est bien abîmé aujourd'hui et Belle de Fagnes attend une taille légère pour repartir de plus belle. C'est la première année que cette association donne le meilleur d'elle-même!

La Fraîcheur, Turbat, 1921 - Belle des Fagnes, D.Schmitz, 2004
La Fraîcheur, hier soir, laisse encore voir qu'il a dû être splendide pendant mon absence!


Au nord, trois "monstres" que je taille en toute saison tant ils envahissent le portique  - et le passage - donnent tout ce qu'ils peuvent...  Les rosiers Opalia, Ghislaine de Féligonde et Léontine Gervais font un trio un peu échevelé, mais cette opulence est rare chez moi et j'en profite. 


Là aussi, la vedette Ghislaine de Féligonde a su être plus charmante en blanc et abricot, alors qu'une semaine après, elle est plus rose qu'orange...


Au sud, les roses roses  n'ont pas été en reste. Avant mon départ, c'est Wisley et Cottage Rose qui essayaient de surnager dans le bouquet de Grande Julienne que je voulais conserver pour la semence, tandis qu'à l'arrière, Parkzauber anime la scène.


Et c'est maintenant Jasmina qui entre en jeu... Les fleurs lourdes ont bien résisté et j'ai juste palissé les branches les plus souples... Je suis folle de ce rose bleuté qui me console de la mauvaise floraison de Gertrude Jekyll...


Que des roses ? Mais non, à l'ombre, une petite scène fraîche... Toujours en mouvement, selon les achats et les floraisons, comme je les aime!


Et pour le goût, les amélanches particulièrement grosses et sucrées cette année. Les merles eux-mêmes n'arrivent pas à suivre et je peux ainsi picorer tout à mon plaisir.


La fête, vous disais-je!


lundi 4 juin 2018

Retour

De retour dans la nuit, j'étais impatiente de voir dès le matin le jardin que l'on m'avait dit si fleuri! Ma soeur  a  en effet fait une jolie description sur son blog : article que je vous invite à parcourir  en vous souhaitant d'y prendre autant de plaisir que moi!
La lumière du matin associée à la pluie de la nuit ont créé la magie, laissant les scènes les plus simples m'émouvoir.

Rosier Pink Grootendorst
Les premiers rosiers ont fleuri pendant mon absence, et les autres s'ouvrent timidement, petites fleurs cette année, sur presque tous... Avez-vous constaté pareille phénomène chez vous ?
Rosier grimpant Parkzauber
Les grands iris sont sur leur fin, mais j'ai encore pu profiter de quelques parfums et couleurs...

Iris germanica Accent

J'ai aimé marcher dans l'herbe trop haute, parsemée de pâquerettes et de véroniques et remarqué sans déplaisir la jolie floraison des égopodes que j'avais oubliées...  Les oeillets plumarius qui m'accompagnent depuis plus de 40 ans étaient bien chiffonnés, mais leur parfum s'est exhalé plus tard dans la matinée, sous le soleil.


Tout en mauve et en pourpre, le massif sud est échevelé entre Grande Julienne, géraniums et rosiers...  Même les petits oeillets de bordure  dont j'ai oublié le nom (Pink Kiss, peut-être?) ne dépare pas l'harmonie...



Et le rosier Rhapsody in Blue semble avoir enfin trouvé un lieu qui lui convienne. Déjà quelques fleurs fanées et encore des bourgeons!


Je ne peux laisser passer le mois de juin sans vous parler de mon chouchou capricieux : Cardinal de Richelieu. Il a bien fleuri pendant mon absence, mais j'aurai encore quelques fleurs fraîches à admirer et regarder faner si bellement, entre pourpre, rose et gris.


Depuis l'étage et au nord, vue sur les buissons en floraison : le sureau embaume déjà et le vieux Weigelia  est à son apogée. Le rajeunissement effectué au printemps 2016, c'est maintenant que l'on en profite!


Au nord toujours, le petit jardin d'herbes aromatiques attire nombre d'abeilles, sauges et thyms mêlés! Le mini gypsophile donné pour gelé s'est bien rattrapé de sa triste mine : j'en suis toute étonnée et enchantée, car j'aime cette petite fleur délicate...


Vous l'aurez compris, je suis enchantée de mon retour, même si des séances de désherbages vont s'imposer dès demain... Mais même la perspective d'un dos cassé me fait sourire : c'est pour du beau - encore - à venir!