J'aime les roses rouges, même si elles ne m'aiment pas trop! Je n'ai jamais pu acclimater la magnifique Munstead Wood, qui a fait une trop courte saison, et d'autres qui ont fleuri pendant trois ou quatre ans, pour ensuite disparaître, tels que Mister Lincoln, Papa Meilland, Duftwolke, Big Purple, The Squire et L.D. Braithwaite.
Je m'obstine pourtant, et il y en a quelques-uns qui ont supporté les hivers froids d'il y a quelques années, et les étés désormais chauds...
Mon plus vieux rosier, mon premier je pense, planté en 1989, c'est Parkzauber. Je l'avais conduit en grimpant, mais je le raccourcissais chaque année. Je l'ai taillé plus sévèrement en 2021, puis en 2022, et il refleurit de plus belle.
Rosier Park Zauber, Kordes 1956 |
Enfin, tout près, trop près de lui, le monstrueux Hansa qui lui vole la vedette - deux qui pourraient faire le concours du rosier le plus épineux! Le premier est un centifolia, et le second, un robusta. Des "agrippants" !
Hansa, Scham & Van Tol. 1905 |
Un rouge plus sombre, au jardin depuis 2010, qui donne quelques fleurs rabougries, sans parfum, bien tristounettes,,, Je ne le regarde plus, car malgré mes soins, il ne montre aucune bonne volonté!
Malicorne, Delbard 2004 |
Dans un autre registre, un anglais qui lutte pour sa survie, mais capable de donner de magnifiques fleurons. Cette année pourtant, il est malade et maigrelet. Beaucoup de grâce!