Commençons tout de suite par la première rose que j'ai plantée dans mon jardin actuel : la classique Papa Meilland, dont je ne me suis jamais lassée, ni de la couleur, ni du parfum. Le rosier par contre est plutôt capricieux et s'il peut fleurir jusqu'à l'extase, il y a des années, où il ne survit pas au froid ... La photo ci-dessous ne lui rend pas honneur, mais c'est la première rose d'une bouture reçu il y a plus deux ans d'une amie de Charente Maritime, chez qui le rosier forme un buisson énorme et croulant sous les lourdes têtes bordeaux.
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| Papa Meilland, Meilland |
Cadeau de bouture aussi d'une collègue, pour cette magnifique Mister Lincoln, qui bon an mal an présente deux tiges robustes et fleurit tout l'été. Son parfum est légèrement citronné, capiteux pourtant.
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| Mister Lincoln, Swim and Weeks |
Ici, je glisse celle que je n'aime pas, mais qui s'obstine à faire des fleurettes : rouge idiot, sans parfum, chêtive, mais toujours présente depuis ... 1994. M. Gine, lui, l'aime bien, ce rosier! Il portait l'étiquette "Soleil", c'est peut-être Plein Soleil de Lapierre.
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| Plein Soleil, Lapierre, peut-être |
En fait, je ne réussis pas vraiment les rosiers rouges ... Voici Big Purple, prix du parfum à Genève, qui gèle toutes les années et repart de sa base à chaque fois : je le garde tout près de la terrasse et il a la bonne volonté de me faire 4 à 5 fleurs par année.
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| Big Purple, Stefen |
Une autre bête à chagrin, le rosier Malicorne de Delbard, acheté en 2010, et qui daigne faire une fleur cette année. Je suis récompensée de mon obstination : forme et couleur merveilleuses, malgré la petite taille ...
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| Malicorne, Delbard |
Je sais, l'hiver a été terrible pour les plantes, tous mes rosiers sont repartis de leur base et je ne peux pas trop leur demander cet été. Je les avais bien nourris avant l'hiver, et dûment protégé leur point de greffe : ils ont survécu et leur feuillage est sain.
J'ai encore une bouture de Squire, de David Austin, mais si les boutons sont là, elle n'a pas encore fleuri, tout comme L.D. Braithwhaite, du même Austin. Je vous les garde pour un prochain billet rouge et anglais.
J'aime beaucoup les deux premières roses:Papa Meilland et Mister Lincoln.
RépondreSupprimerLes rosiers sont quelquefois capricieux et certains plus sensibles que d'autres, mais en les nourrissant, en s'occupant d'eux ils finissent par nous donner des merveilles(c'est ce que j'ai appris dernièrement).
Est-il vrai que les rosiers issus de boutures sont plus costauds, vieillissent mieux que ceux greffés?
Bises
Ils sont beaux tes rosiers rouges, même ton idiot !
RépondreSupprimerNos pauvres rosiers ont d'abord souffert du froid polaire puis de la pluie et des jours gris, je les trouve bien méritants de fleurir !
Bonne soirée
J'ai un problème avec internet et j'espère pouvoir terminer mon commentaire. je ne connais pas les rosiers que tu présentes mais si on leur laisse le temps de s'adapter, parfois trois ans, ils donnent de beaux résultats. Nous avons eu une année spécialement froide et tes rosiers ne souffriront pas tous les hivers à ce point.J'ai perdu aussi quelques rosiers buissons que je replanterai pas.Je fais confiance aux hybrides anciens qui ont bien résisté.
RépondreSupprimerbelle soirée jocelyne
La Big Purple est vraiment parfaite.
RépondreSupprimerTu es un peu dure avec cette rose chétive qui a des airs de coquelicot et qui me plaît bien, avec son allure dépourvue de prétention !
RépondreSupprimerBonne journée, Gine !
mes roses sont aussi belles mais je ne sais pas en parler avec le même talent !!
RépondreSupprimerj'ai un rosier grimpant rouge au jardin le pauvre a souffert du mauvais entretien de l'ancienne proprio je l'ai fait repartir et voilà que cette année la tempête me le casse... pourtant il m'a offert une belle rose rouge profond... et j'en viens à me dire que c'est sans doute papa meilland !
RépondreSupprimerJ'ai lu récemment que les rosiers rouges foncés pourpres et cie sont plus difficiles et fragiles que les autres, surtout les anglais !
Bonne journée !
Lydie
Ps : il faut qu'on les aime nos hommes pour accepter leur lubie !
Papa Meilland est fragile, non pas au froid, du moins dans ma région mais fragile aux maladies. Je crois que l'humidité, il n'aime pas car aussitôt, il fait du blanc ou est couvert de marsonia. C'est dommage car il est incomparable aussi bien pour son coloris que son parfum.
RépondreSupprimerA bientôt
Quelles merveilles ...
RépondreSupprimerIl n'y a presque plus de roses dans mon jardin, le soleil et le vent les ont flétries ... et pourtant j'arrose, j'arrose ...
Belle après-midi
Marie-Ange
Chère Gine
RépondreSupprimerTes rose sont très belles!
Je te souhaite une bonne semaine. Salutations Yvonne
Bonnes vacances , la fée du jardin t'attendra...
RépondreSupprimerC'est rigolo, j'ai l'impression que j'ai les mêmes rosiers que toi présent dans le jardin avant mon arrivée. Papa Meilland, un rouge velouté de noir, superbe mais tout le temps malade, une merveille quand il le souhaite, et d'autres, de ce rouge un peu orangé, des petites roses, belles uniquement au moment de leur ouverture, prenant une couleur rose délavé dès le 2ème jour, jurant avec le rouge des boutons juste éclos. J'en ai arrachés quelques uns la 2eme année et cet hiver, j'ai déplacé 2 autres exemplaires dans un coin du jardin un peu éloigné. Résultat, ils sont vivants, mais toujours aussi malade qu'avant. Vraiment aucun intérêt !
RépondreSupprimerBonne soirée !