Je vais aujourd'hui vous présenter un compagnon de plus de 35 ans, le Dianthus plumarius plenum album, de sont petit nom "oeillet de grand-mère".
Ce compagnonnage a commencé dans mon premier jardin personnel. Il était au jardin d'une maison 1900, où nous avions la chance de louer un appartement à bas prix qui comprenait un petit lopin à l'abandon depuis plusieurs années, mais où quelques plantes, muguets, pivoines et ces oeillets en touffes disparates, continuaient de fleurir. Son parfum est enchanteur, et je me suis empêchée de sauver ce gracieux, sous les quolibets des voisins amis : l'oeillet était alors vraiment taxé de "vieille" fleur ringarde. Il a si bien repris, que j'en ai distribué à droite, à gauche, et surtout à ma mère, qui l'a conservé dans son jardin urbain pendant mes séjours à l'étranger.
A mon retour, je l'ai mis dans une potée sur le balcon, où il a fait florès, et ensuite dans mon jardin actuel. Il est en perte de vitesse chaque deux ou trois ans, mais je le marcotte fiévreusement, ne voulant rien perdre de sa fragrance et de sa grâce.
Il fleurit en même temps que la Clématite Le Président, et le contraste est là : tout les oppose, et si je chéris cet oeillet porteur de tant de souvenirs, j'admire cette capricieuse clématite qui n'a bien voulu fleurir chez moi que depuis quelques années.
L'oeillet est petit, près du sol, très parfumé, et supporte très mal la pluie. Le Président est énorme (un empan pour cette fleur), il s'élève au dessus de la mêlée, sans aucune odeur et les averses ne lui font pas peur. Et pourtant, l'un comme l'autre, ils focalisent les regards en cette saison.
Pour les plantes plus rares - en tout cas dans ma région - j'ai ramené de Berchigranges, en 2010, deux vivaces sans prétentions, mais avec un petit plus, qui les distingue de la plante mère qui se plaît dans mon jardin.
Le Silène fimbriata, cousin du Compagnon blanc qui colonise parfois mes plate-bandes, a pris de si belles proportions que je vais devoir le déplacer à l'arrière du massif, où il sera plus à l'ombre, ce qui devrait mieux lui convenir.
L'Asperule hirta forme déjà un grand coussin à l'arrière du Coeur de Marie et illumine un coin un peu triste et difficile d'accès...
Je les aime parce qu'ils se sont bien acclimatés chez moi, qu'ils sont blancs et surtout, parce que je garde un souvenir impérissable, une émotion très forte de mon passage à Berchigranges et de la gentillesse des propriétaires.. Si vous ne pouvez le visiter, allez voir le site : cela vous fera envie de faire le déplacement ou de le programmer! En route pour Berchigranges
Et enfin, un petit cadeau bisannuel : le Pigamon (Thalictrum aequilegiifolium), qui fleurit dans mon coin marais, au-dessus de la mêlée des astilbes.
Pour terminer, un caprice que je m'offre depuis plusieurs années : le Cosmos chocolat (Cosmos atrosanguineus) qui se plaît en potée sur ma terrasse plein sud et attire de nombreux papillons et insectes. Je ne résiste pas non plus à respirer tout près de son coeur : douceur vanillée.
Toutes ces photos ont été prises avant les grosses averses de cette nuit et de ce matin... J'espère ne pas devoir renoncer à mon bouquet annuel d'oeillets blancs qui parfume ma maison, jusqu'à la migraine !
Ce compagnonnage a commencé dans mon premier jardin personnel. Il était au jardin d'une maison 1900, où nous avions la chance de louer un appartement à bas prix qui comprenait un petit lopin à l'abandon depuis plusieurs années, mais où quelques plantes, muguets, pivoines et ces oeillets en touffes disparates, continuaient de fleurir. Son parfum est enchanteur, et je me suis empêchée de sauver ce gracieux, sous les quolibets des voisins amis : l'oeillet était alors vraiment taxé de "vieille" fleur ringarde. Il a si bien repris, que j'en ai distribué à droite, à gauche, et surtout à ma mère, qui l'a conservé dans son jardin urbain pendant mes séjours à l'étranger.
A mon retour, je l'ai mis dans une potée sur le balcon, où il a fait florès, et ensuite dans mon jardin actuel. Il est en perte de vitesse chaque deux ou trois ans, mais je le marcotte fiévreusement, ne voulant rien perdre de sa fragrance et de sa grâce.
Il fleurit en même temps que la Clématite Le Président, et le contraste est là : tout les oppose, et si je chéris cet oeillet porteur de tant de souvenirs, j'admire cette capricieuse clématite qui n'a bien voulu fleurir chez moi que depuis quelques années.
L'oeillet est petit, près du sol, très parfumé, et supporte très mal la pluie. Le Président est énorme (un empan pour cette fleur), il s'élève au dessus de la mêlée, sans aucune odeur et les averses ne lui font pas peur. Et pourtant, l'un comme l'autre, ils focalisent les regards en cette saison.
Pour les plantes plus rares - en tout cas dans ma région - j'ai ramené de Berchigranges, en 2010, deux vivaces sans prétentions, mais avec un petit plus, qui les distingue de la plante mère qui se plaît dans mon jardin.
Le Silène fimbriata, cousin du Compagnon blanc qui colonise parfois mes plate-bandes, a pris de si belles proportions que je vais devoir le déplacer à l'arrière du massif, où il sera plus à l'ombre, ce qui devrait mieux lui convenir.
L'Asperule hirta forme déjà un grand coussin à l'arrière du Coeur de Marie et illumine un coin un peu triste et difficile d'accès...
Je les aime parce qu'ils se sont bien acclimatés chez moi, qu'ils sont blancs et surtout, parce que je garde un souvenir impérissable, une émotion très forte de mon passage à Berchigranges et de la gentillesse des propriétaires.. Si vous ne pouvez le visiter, allez voir le site : cela vous fera envie de faire le déplacement ou de le programmer! En route pour Berchigranges
Et enfin, un petit cadeau bisannuel : le Pigamon (Thalictrum aequilegiifolium), qui fleurit dans mon coin marais, au-dessus de la mêlée des astilbes.
Pour terminer, un caprice que je m'offre depuis plusieurs années : le Cosmos chocolat (Cosmos atrosanguineus) qui se plaît en potée sur ma terrasse plein sud et attire de nombreux papillons et insectes. Je ne résiste pas non plus à respirer tout près de son coeur : douceur vanillée.
Toutes ces photos ont été prises avant les grosses averses de cette nuit et de ce matin... J'espère ne pas devoir renoncer à mon bouquet annuel d'oeillets blancs qui parfume ma maison, jusqu'à la migraine !
Comme toujours c'est magnifique Gine!
RépondreSupprimerMes petites œillets de poète en bordure en souvenir de ma grand' mère...
Je redécouvre doucement les oeillets.
RépondreSupprimerMoi aussi, je l'avoue honteusement, je prenais ça pour une fleur de mamie... et puis je me rends compte que si ces fleurs, soit disant "as been", étaient présentes partout dans les jardins de nos aïeules ne ce n'était pas pour rien ! Facilité de culture, floraison prolifique, parfum... rusticité... Elles ont des qualités indéniables et elles savent se faire aimer ! Alors j'apprends à oublier tous mes a priori pour redécouvrir avec des yeux tous neufs toutes ces merveilles !
Bonne journée ;)
Lydie
Eh oui, Gine, ce temps automnal est propice à l'écriture, à la nostalgie, aux souvenirs ...
RépondreSupprimerla silène frimbriata est une fleur que j'aime beaucoup et que j'admire pour sa délicatesse,. dans mon jardin pousse aussi en sauvage son cousin. Dans ma région je n'ai aucune chance de la retrouver et dans les jardineries, on ne la rencontre jamais. Dommage une très belle fleur. Quant au thalictrum il a chez toi un peu d'avance, je viens de découvrir les boutons et c'est aussi une fleur adorable.
RépondreSupprimerBelle journée jocelyne
Ton amour des fleurs te pousse même à planter des fleurs sans parfum, bravo Gine!
RépondreSupprimerCette silène est jolie comme tout. Je ne l'ai jamais rencontrée dans mes périgrinations.
RépondreSupprimerC'est amusant cette histoire de Dianthus : je transporte moi même de jardin en jardin, une variété ancienne venue d'une propriété familiale. J'ai fini par trouver son nom ; il s'appelle "Ine" et embaume lui aussi.
J'avais rentré le Cosmos Chocolat mais il n'a pas traversé l'hiver. Je m'aperçois en lisant ton billet, que j'ai oublié d'en rechercher un autre ! C'est une plante que j'apprécie, tout comme les Thalictrum (déjà défleuris ici !).
Bon week-end, Gine.
Moi, j'adore les oeillets, c'est ma fleur préférée alors ringard ou pas,comme je me moque de la mode, j'en plante partout où je peux d'autant plus qu'ils apprécient beaucoup ma terre sèche et calcaire.
RépondreSupprimerTon oeillet blanc est très beau et je sens son parfum à travers l'écran, je lui souhaite une très longue vie encore.
Bon week-end
J'aime beaucoup tes oeillets de grand-mère, je sens presque leur parfum !
RépondreSupprimerC'est vrai, les dianthus ont un parfum sublime mais aussi très entêtant. Mon mari n'en veut plus dans la maison, idem pour les lis. Du coup, je n'ose même plus en planter au jardin ... lol
RépondreSupprimerDéjà fleuri ton cosmos chocolat ??
J'ai plusieurs chocomocha qui sont tellement en retard que je n'ose espérer une fleur pour cette année.
The President, je l'ai eue dans plusieurs de mes jardins mais cette fois, j'ai planté Etoile de Malicorne pour changer et surtout elle avait un trait de rose à l'intérieur et cela faisait mon affaire pour une association. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'elle dépassait le Président ... une belle assiette et pas à dessert !!
Mais il faut dire qu'elle a été bien engraissée.
Bon dimanche
j'aime les petits oeillets,celà me rappelle mon enfance , je ne connaissais pas ta mignonne petite silène......tu es invitée à voter sur mon blog........ bonne soirée
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