samedi 30 décembre 2017

La revue

La revue de l'année 2017 : une année atypique, entre neige tardive et canicule. Mais le jardin a fait son bonhomme de chemin et s'il a laissé derrière lui quelques pétales, il a relativement bien supporté les hauts et les bas du climat!

Donc, un mois, une image!

Janvier
Dans l'ordre des choses, c'est l'hiver!



Février
Dans les flaques de lumière, la vie reprend ses droits...



Mars 
C'est l'arrivée des couleurs et du jardin joyeux...



Avril
Mois des caprices de la nature et d'une grosse déception! Cela avait pourtant bien commencé:


Mais le 28 avril, tout semblait ruiné!



Mai
Tel un phoenix, le jardin a repris son envol


Juin
Le mois des roses... La première floraison a été belle, mais les remontées très rares : avril avait fait son oeuvre!


Juillet
C'est l'été et la profusion... Que du bonheur!


Août
Malgré l'absence des clématites qui ont payé un lourd tribu au gel, les tons mauves sont bien présents, grâce aux phlox, notamment!


Septembre
Le rosier Westerland se pare de ses couleurs d'automne. Les nuits sont fraîches, il en perd son orange fanfaron pour devenir charmeur


Octobre
Dans la flamboyance, le chêne aura été secoué par de grands vents et se sera dégarni bien vite!


Novembre
La première neige, déjà!


Décembre
C'est avec la mésange huppée que l'année se termine! Le jardin est tout endormi, et seul le pépiement des oiseaux l'anime...



A vous tous et aux vôtres,
je vous souhaite une année 2018 heureuse, 
pleine de joies jardinières et autres!

samedi 23 décembre 2017

Bonnes fêtes!

Bonnes fêtes à vous tous, amis jardiniers.



Bon Noël, et que 2018 commence dans la joie!

vendredi 1 décembre 2017

Hiver

Et voilà, nous y sommes! La grosse première neige ne manque pas de charme...  je l'admire, tout en restant derrière ma fenêtre!


C'est un monde de bruissements, de craquements... Le vent secoue les branches qui se déplient d'un coup, avec un grand soupir,  soulagées de se débarrasser de la lourde couverture.
Mais il y  aussi les pépiements autour des mangeoires. Beaucoup de mésanges - j'aime à penser que ces petites bleues qui vivent encore en famille, sont celles qui sont nées au jardin.


Quant aux merles, ils sont là eux aussi  toute l'année. Je ne les aime pas particulièrement, toujours à jouer les petits coqs, pourtant peureux et criards, mais je leur reconnais une certaine élégance!


Et les moineaux... par bandes entières à piller les réserves! Ils sont  très excités, s'envolant au moindre mouvement dans un grand frôlement, mais je leur pardonne tout pour le joli dessin de leurs plumes. Ils me font irrésistiblement penser à des poussins lorsqu'ils se nourrissent en bande au pied des mangeoires...


Le chêne semble encore plus grand, tout défeuillé, dominant dans l'air givré...


La tourmente est arrivée très vite, mais je me suis précipitée pour cueillir deux roses encore, Freesia,  éclatante, et la pauvre Golden Wings, à l'or  terni...


Décembre commence en blanc!

samedi 25 novembre 2017

Images de novembre

Le jardin entre en dormance... avec quelques rêves éveillés, comme s'il regrettait sa période faste!  Après la première neige et les gels qui ont suivi, le redoux n'a pas été d'un grand secours pour les annuelles qui ont péri... Adieu lavatères, cosmos, soucis et cuphéas!
Quelques boutons de roses ont résisté, comme Big Purple, qui n'avait pas été très généreux jusque là! La fleur est bien abîmée, mais à la faveur du soleil, son parfum reste puissant!


Seita, elle, trouve des senteurs là où je n'aurais pas imaginé... Avec l'âge, elle reste à l'intérieur et dort beaucoup pour soigner ses vieux os, mais si le soleil est là, elle me suit partout dans mes pérégrinations laborieuses.


J'ai réaménagé les potées, avec des petites pensées et avec des bruyères et un skimia que j'ai reçu d'une amie. Cela m'a rappelé que j'en avais planté un, il y a très longtemps et que je l'avais oublié, caché derrière un genévrier. Il est toujours là, avec quelques boutons bien maigrelets, à la hauteur de mon attention défaillante. Je lui ai promis un peu de terre acide pour le récompenser de son obstination à survivre.


Ne pouvant plus assumer le gros des travaux toute seule, j'ai voulu trouver un "aide-jardinier" et répondu à une petite annonce. Grosse déception! Malgré sa bonne volonté, celui-ci n'envisage que de tailler au carré et faire place nette. Je me suis vite rendu compte que pour lui, les fleurs n'avaient pas beaucoup d'importance et que tout ce qui dépassait devait être rasé. Bon, il a assumé le désherbage des allées, et tondu correctement, ce dont je lui suis reconnaissante, mais pas question qu'il touche de loin ou de près à mes buissons et mes massifs que je désherberai seule, à moins d'un miracle! Et l'herbe a si peu poussé cet automne que je le laisse les pâquerettes profiter du soleil.


pour la plus grande joie des merles et autres mésanges qui ont retrouvé sans peine le chemin des mangeoires.


Les oiseaux seront désormais - avec le vent dans les graminées - les seuls acteurs du jardin, et c'est  de derrière les vitres que je les admirerai...


La page de la belle saison se tourne, mais déjà, un autre printemps se prépare avec l'inattendue floraison d'un hellébore - c'est la première fois que je suis gratifiée d'une fleur en automne!




dimanche 12 novembre 2017

Récolte

En voilà un bien gros mot en cette année 2017, où les calamités ont accablé les mondes agricole et vigneron!  Même à ma -toute- petite échelle, j'ai ressenti les effets du climat.

Les merles ne pourront se gaver comme à leur habitude avec les fruits du Malus Evereste. J'ai pu compter quand même jusqu'à 17 pommes, certes bien mignonnes, mais... Le gel d'avril avait  figé les fleurs dans une robe brune... Même les feuilles sont toutes tâchées!


Quant aux vendanges, c'était aussi très maigrelet! Si je croule habituellement sous les grappes que je transforme en desserts, en jus, en confitures, pas un seul bocal à l'horizon cet automne. Pourtant, le cep avait montré une belle résistance, une fois ses premières fleurs gelées - on dit "coulées" chez nous, il a bien voulu refleurir une seconde fois - phénomène que de nombreux vignerons ont constaté également. Mais évidemment, un seul cep, même si c'est une treille...


Les espèces purement décoratives s'en sont mieux sorties : Le fusain a fait une très belle floraison qui n'a pas ressenti le froid. Les fauvettes lui ont fait la fête dès qu'il a commencé à prendre de la couleur! Ses capsules ont vite été dépouillées de leurs fruits orange...


Et le Physocarpus Diabolo a été splendide, en fleurs comme en fruits. Quelle chance que d'avoir cet arbre au jardin : il est beau en toute saison. Son seul défaut, c'est qu'il pousse très rapidement chez moi, contrairement à ce que je croyais. Mais je ne lui en tiens pas rigueur, car il reste très facile à tailler sans perdre de sa prestance.


Quelques cornouilles, bien sûr, mais sinon rien de plus, cette année... Devant si peu de pitance, les oiseaux n'ont pas fait de quartier et j'aurai peu de scènes décoratives cet hiver!

lundi 6 novembre 2017

Les dernières couleurs

de l'été indien se sont éteintes, noyées dans la grisaille de novembre qui nous enveloppe depuis deux jours. Un regard encore sur la semaine passée dans la douceur et le soleil...

Tellement raffinée et douce, la rose Westerland... Sa couleur orange répond bien aux ardeurs de l'été, mais dès que le froid la saisit, elle se fait charmeuse. Je l'aime particulièrement dans cette robe claire et parfumée encore.


C'est la saison des feuilles mortes et des herbes qui s'illuminent, telle cette Hakonechloa All Gold qui n'en finit pas de fleurir...


Le chêne s'est dénudé en plusieurs fois et si les massifs ne sont pas encore totalement débarrassés, la plus grande partie de ses feuilles a été remise à la déchetterie... C'est un énorme travail chaque année, mais la matière est si craquante et parfumée, surtout si elle est encore sèche, que c'en est du plaisir!


Les asters ont donné le meilleur d'eux-mêmes et s'ils sont maintenant ruinés par la pluie, ils ont illuminé octobre. Il n'en reste plus que le souvenir...


Les fleurs de l'Hydrangea Phantom résistent encore, seule la neige les fera plier. Encore une couleur douce...


Le jardin fait dans la mélancolie et cela s'accorde bien au ralentissement automnal de la vitalité...


En une nuit, le gel a noirci les dahlias et courbé les cosmos et les fuchsias... Quelques vaillantes résistent sous la pluie : gauras,  lavatères et même une ou deux roses... Mais la belle saison est bel et bien finie!

jeudi 26 octobre 2017

D... pour en finir

Mon abécédaire tourne court! Initié par Charlotte, ce petit jeu ne pourra continuer pour moi. L'automne se termine...
Je finis donc avec les Dahlias qui malgré les nuits froides fleurissent encore... 

Le bel Aramis, gloire automnale qui a le bon goût de fort bien se diviser et de fleurir abondamment.


Le délicat Eveline, qui a été merveilleux cette année,


et enfin, le Rosabelle, toujours présent depuis les débuts du jardin. Son rejet  me fait une variante cette année avec son coloris indécis, ni rose, ni jaune, bien au contraire!


Mais pour le plaisir, je vous le mets dans sa couleur originelle, vue de tout prêt...


Il ne manque qu'une chose aux dahlias, c'est le parfum. Sinon, c'est un monde varié qui agrémente n'importe quel coin du jardin, pour peu qu'il bénéficie d'un peu de chaleur...

Merci, Charlotte, pour ton initiative, et désolée de vous laisser en route!

Le chêne perd ses feuilles tabac, et je m'emploie à nettoyer les massifs et planter les derniers bulbes. Il fait doux la journée, manier les feuilles m'apporte beaucoup de plaisir!


lundi 16 octobre 2017

C comme abéCédaire et Couleurs

Jamais je ne pourrai finir cet abécédaire avant les premiers gels... tant pis, je continue tant que c'est encore possible! Donc, à la demande de Charlotte, le C...

C comme Cosmos
Encore beaucoup de boutons, et certains qui n'ont pas encore commencé à fleurir... Difficile pour moi, cette annuelle: je ne peux pas la repiquer avant mi-mai et elle gèle dès fin octobre. Mais je ne renonce pas, elle est trop gracieuse!

Les Cuphea eux sont sans problèmes : ils se resèment tout seuls. J'apprécie leur fleur d'orchidée, mais les colonies ont souvent un air dépenaillé. Ils méritent bien leur adjectif de viscosissima : le moindre souffle d'air les colles les uns aux autres.

C comme Cuphea viscosissima
Le dernier des trois C, c'est le Calament... un brouillard délicat au parfum puissant qui attire les butineurs.... Il arrive en fin de course, mais depuis juillet il a fleuri sans discontinuer. J'en ai trois sortes, un bleuté, un blanc, et ce rose... les deux premiers ont plus de peine à former un petit buisson et sont bien moins gratifiants!

C comme Calament
"L'exigence" de Charlotte des trois C est ainsi remplie, mais je ne résiste pas à vous montrer le C triomphant de l'automne, le C de couleurs! En commençant par le Callicarpa, dont les bonbons violets ont été pillés par les merles et les fauvettes... 


Une scène qui me ravit, un aster spontané ayant décidé de s'appuyer sur le nouvel Hamamélis intermédiaire Diane


pour faire le pendant à son cousin qui sous le chêne se propage sans en demander la permission,  entre fusain et érable japonais...


Et parce que le vert est aussi une couleur, une scène dont je ne me lasse pas! Le mariage du buis rescapé de la pyrale que l'Hakonecloa entoure comme pour le protéger...


L'été indien va bien au teint du jardin... Les couleurs jouent les prolongations et c'est un émerveillement constant, malgré les nombreuses fleurs déjà fanées!

mercredi 4 octobre 2017

B, comme aBécédaire !

Pas question avec ce B de faire un choix... Il y en a trois actuellement au jardin, et même deux en fleur et un en feuille...
Donc, une petite remontée pas très importante, avec des fleurs tronquées... mais la couleur est là et les papillons en sont très contents!

B comme Buddleia nano "Blue"
Puis, un petit nouveau au jardin, prometteur... comme son nom traduit "Glacier bleu".

B comme "Blaugletscher" (Aster)
et pour terminer la liste, celui qui ne fleurit presque jamais, ou qui est toujours rongé...  mais touché par la lumière automnale!

B comme Bergenia
Pas de quoi pavoiser - mais j'aurai au moins relevé le défi!