Un mois de juillet exceptionnel, avec un seul petit orage et quelques jolies averses nocturnes, sinon de la chaleur...
L'acanthe en a profité pour faire deux hampes, lui qui a eu tant de peine à s'installer pendant une dizaine d'année et qui a fleuri pour la première fois en 2011!
Le crocosmia Lucifer déploie ces griffes de feu cette dernière semaine de juillet, et les roses retardataires ont vu leurs pétales griller sous le soleil impitoyable.
Les nigelles, autres fleurs de la sécheresse, s'en sont donné à coeur joie dans le massif nord où semées à la volée après la plantation des nouveaux rosiers, elles ont attendu mi-juillet pour ouvrir leurs yeux bleus.
Du côté du bassin, les tritons ont tout dévoré : aucune grenouille, aucune larve de libellule, mais la scène reste fraîche avec les Hypurris vulgaris qui me font penser à des sapins miniatures...
A l'ombre de la maison, Phantom a fait une timide apparition blanche....
Les habitués estivaux ont fait leur apparition. La délicate Sylvaine aux si grands yeux... qui fait un clin d'oeil à mon aminaute du Vieux Clos, et à Catherine des Pins Noirs, à qui l'homonymie n'a pas échappé.
Et le Moro sphynx que je tente de photographier sans succès a eu la bonne grâce cet été de se prêter à ma quête obstinée, pour une image loin d'être parfaite, mais la meilleure de ces cinq dernières années!
Le vol désordonné des Piérides me laissait peu d'espoir d'en capturer une au repos, mais cette gourmande à demi camouflée s'est laissée prendre au piège!
Le jardin a vécu un été merveilleux, tout différent des étés de ces dernières années, trois semaines de soleil, avant une nuit d'orage et un jour de pluie discontinue aujourd'hui.
Vue depuis la fenêtre (fermée) du 1er étage, ce matin! |