Un climat bienveillant...
Oui, vous m'avez bien lue! Je sais, pendant mon absence, il a neigé, il a grêlé - les potées en ont souffert et je dois les regarnir, peu de plantes ont supporté ce régime - mais sous le froid et la pluie le jardin a retenu ses fleurs, comme en apnée, attendant la chaleur qui a accompagné mon retour. Et depuis deux jours, c'est le rêve : fleur après fleur, clématites, iris, pavots s'ouvrent et colorent la vague violette des aulx, des centaurées et des ancolies encore fidèles au poste.
Le gros orage de hier soir n'a rien ralenti, et ce matin, par temps gris, les couleurs étaient douces, la promenade était humide, mais bien satisfaisante! J'ai repris possession de mon domaine, lentement, et d'un œil critique jugé des déplacements, des remplacements, des nettoyages et des erreurs à réparer.
Sous ce massif est enfoui le rosier The Squire dont j'imaginais qu'il serait assez fort pour tenir tête aux pavots : mauvaise pioche! Le seul qui rite son épingle du jeu est un vieux rosier Gallica dont ont voit le feuillage derrière le géranium Magnificum.
J'ai tant admiré les roses et les iris pendant mes vacances sur la côte atlantique, et quittant Oléron et son climat béni, je retrouve chez moi cet iris bleu et blanc qui en est originaire.
Cet Iris pallida me charme par la délicatesse de son ton qui adoucit les tons du gaillard jaune souffre à l'arrière et des pavots qui n'ont pas eu la politesse d'attendre que le jaune s'éteigne avant d'embraser le massif.
Mais le premier à fleurir est cet iris que j'appelle iris nature, parce qu'il ressemble aux iris des collines sèches de mon pays d'enfance. Je l'ai trouvé dans un tas de déchets verts déversé au bord d'une route de montagne. Il m'accompagne depuis le début du jardin et il a passé l'hiver en pot au garage, attendant que les travaux soient terminés et le sol dégelé pour reprendre une place digne de sa ténacité. Deux semaines après sa plantation, il émettait ses bourgeons floraux, courts sur tiges, mais toujours ravissants.
J'ai continué d'ailleurs à garnir de plantes couvre-sol et d'autres merveilles blanches et jaunes mon nouveau massif du nord : quel plaisir de travailler appuyée contre le mur, les plantes à hauteur de bras - mon dos s'en porte très bien! Je profite des soldes des jardineries et je réussis à trouver des plantes convoitées, telles ce Géranium macrorrhizum blanc, ou à faire des découvertes comme cet Holcus mollis, inconnu...
Tout n'est pas que du bonheur dans cette partie nord (travaux non terminés, arbres qui ne repartent pas, terrain lourd et caillouteux), mais je profite de chaque satisfaction et je patiente au mieux.
Des scènes comme celle-ci me font chaud au cœur, l'ancolie a poussé toute seule au milieu de cet Hosta récupéré dans un massif plein soleil où il ne se plaisait pas vraiment!
Et pour terminer ce long billet - je suis tellement contente que je pourrai vous montrer encore des dizaines de photos, alors que mon terrain est si petit! - trois merveilles vues de près
L'éclosion du Pigamon, sur fond de grande consoude...
Le Silène à fleur double, ouvert ce matin
Et la fleur délicate d'un saxifrage - je pense - donné par Geneviève du Doubs jardin. Geneviève, si tu me lis, dis-mois quel est son petit nom que j'ai oublié. Il s'est un peu perdu dans les muguets, mais sa vigueur est étonnante! Plusieurs nouvelles rosaces ont fait leur apparition et les ombelles se balancent à 30 cm du sol, très gracieuses.
Voilà ce qui fait mon bonheur ce matin gris et humide! Je vous souhaite un bon dimanche!
Oui, vous m'avez bien lue! Je sais, pendant mon absence, il a neigé, il a grêlé - les potées en ont souffert et je dois les regarnir, peu de plantes ont supporté ce régime - mais sous le froid et la pluie le jardin a retenu ses fleurs, comme en apnée, attendant la chaleur qui a accompagné mon retour. Et depuis deux jours, c'est le rêve : fleur après fleur, clématites, iris, pavots s'ouvrent et colorent la vague violette des aulx, des centaurées et des ancolies encore fidèles au poste.
Le gros orage de hier soir n'a rien ralenti, et ce matin, par temps gris, les couleurs étaient douces, la promenade était humide, mais bien satisfaisante! J'ai repris possession de mon domaine, lentement, et d'un œil critique jugé des déplacements, des remplacements, des nettoyages et des erreurs à réparer.
Sous ce massif est enfoui le rosier The Squire dont j'imaginais qu'il serait assez fort pour tenir tête aux pavots : mauvaise pioche! Le seul qui rite son épingle du jeu est un vieux rosier Gallica dont ont voit le feuillage derrière le géranium Magnificum.
J'ai tant admiré les roses et les iris pendant mes vacances sur la côte atlantique, et quittant Oléron et son climat béni, je retrouve chez moi cet iris bleu et blanc qui en est originaire.
Cet Iris pallida me charme par la délicatesse de son ton qui adoucit les tons du gaillard jaune souffre à l'arrière et des pavots qui n'ont pas eu la politesse d'attendre que le jaune s'éteigne avant d'embraser le massif.
Mais le premier à fleurir est cet iris que j'appelle iris nature, parce qu'il ressemble aux iris des collines sèches de mon pays d'enfance. Je l'ai trouvé dans un tas de déchets verts déversé au bord d'une route de montagne. Il m'accompagne depuis le début du jardin et il a passé l'hiver en pot au garage, attendant que les travaux soient terminés et le sol dégelé pour reprendre une place digne de sa ténacité. Deux semaines après sa plantation, il émettait ses bourgeons floraux, courts sur tiges, mais toujours ravissants.
J'ai continué d'ailleurs à garnir de plantes couvre-sol et d'autres merveilles blanches et jaunes mon nouveau massif du nord : quel plaisir de travailler appuyée contre le mur, les plantes à hauteur de bras - mon dos s'en porte très bien! Je profite des soldes des jardineries et je réussis à trouver des plantes convoitées, telles ce Géranium macrorrhizum blanc, ou à faire des découvertes comme cet Holcus mollis, inconnu...
de gauche à droite : Holcus mollis, Euonymus Emerald and Gold et Géranium macrorrhizum |
Des scènes comme celle-ci me font chaud au cœur, l'ancolie a poussé toute seule au milieu de cet Hosta récupéré dans un massif plein soleil où il ne se plaisait pas vraiment!
Et pour terminer ce long billet - je suis tellement contente que je pourrai vous montrer encore des dizaines de photos, alors que mon terrain est si petit! - trois merveilles vues de près
L'éclosion du Pigamon, sur fond de grande consoude...
Thalictrum aquilegifolium |
Silene fimbriata |
Voilà ce qui fait mon bonheur ce matin gris et humide! Je vous souhaite un bon dimanche!
Les fleurs semblent s'adapter de mieux en mieux au climat changeant ! Très belles photos de votre jardin fleuri ! Bonne journée ;)
RépondreSupprimerCette année il ne s'agit pas d'une éclosion printanière mais bien d'une explosion ! Nous partageons pleinement votre sensation de plénitude au jardin dans ces moments.
RépondreSupprimerMagnifiques scènes, je répète MAGNIFIQUES SCENES ...
RépondreSupprimerJe comprends ton bonheur !
Bonne reprise
Bonjour Gine!
RépondreSupprimerL'orage de cette nuit t'a frappée aussi? tu es située où? Ca a tonné une bonne partie de la nuit chez nous, pile poil le jour où j'ai mis le bananier dehors... Il a payé cher le pauvre...
Ton jardin est sublime, je te rejoins sur ta photo avec le hosta 'hôte', c'est trop bon des surprises comme celles-ci!
Profite bien de ton dimanche!
A bientôt!
Aude
Bonjour Gine !
Je découvre avec toi cette floraison quasi-magique, après ces
quelques mois vraiment moches. J'imagine ton plaisir devant
chaque petite fleur, les beaux iris, tout ce que tu as planté
avec amour et qui est toujours là, malgré le vent, la pluie,
la grêle. La nature a fait de la résistance. C'est merveilleux.
La terrasse est-elle terminée ? Bon dimanche et bonne semaine.
ELZA
La photo des hostas superbes mais dis moi ce bel arbuste d un si beau vert est un erable japonais , il est e pot lui aussi il est merveilleux de beaute
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le thalictrum ! Chez nous aussi, nuageux aujourd'hui mais l'avantage c'est que les couleurs ressortent. Bonne journée ! Bises de Savoie
RépondreSupprimermagnifique photo, très beau ton arbre si vert!
RépondreSupprimera+
mp
J'aime beaucoup tes jardins, c'est un festival de couleurs !
RépondreSupprimerAmusant cet hosta et sa compagne improvisée, ce qui donne une scène ravissante.
RépondreSupprimerTemps assez détestable chez nous avec soit des orages, soit du vent, soit de la grisaille comme aujourd'hui et en prime, il ne fait vraiment pas chaud.
Espérons que demain soit meilleur !!
J'ai planté un petit dianthus plumarius dans la rocaille. Tu t'en souviens ??
Bises
Quelle luxuriance de verts et de couleurs :-). Le climat est parfait en ce moment dans le dijonnais pour planter les cornichons, courgettes, tomates, concombres et haricots. Pour les tomates, ça arrive un peu tard et il ne faut pas escompter de récolte avant septembre.
RépondreSupprimermalgré les absences de la jardinière le jardin semble bien se porter!
RépondreSupprimertu as passé de bonnes vacances?
pour le saxifrage c'est umbrosa ou urbium, la floraison est vraiment très belle, mais qu'est ce qu'il galope! je l'ai en panaché vert et jaune, et j'ai vu qu'il existe en vert et blanc que je trouve très beau!
Merci Geneviève! Je l'aime beaucoup, tout en légèreté et très présent. Merci de me l'avoir offert, et de me l'avoir fait découvrir, c'est une petite merveille. Bonne soirée!
SupprimerTon jardin est magnifique ! Qui pourrait penser que neige et grêle sont passées par là ?
RépondreSupprimerTes Thalictrums sont en fleurs alors qu'ici j'attends encore !
Le bonheur de rentrer chez soi et d'être attendue par les fleurs !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les iris.
Quant aux terrains caillouteux où tout pousse difficilement, c'est notre lot, ici...
Bonne semaine, Gine !
Ton billet respire le bonheur que t'apporte ton jardin. Tu le mérites bien.
RépondreSupprimerquelle joie ils elles t'ont acceuilli de magnificence ton retour et nous tu nous gate
RépondreSupprimerbelles contemplations
Qu’il est agréable de retrouver son jardin en pleine floraison au retour des vacances.
RépondreSupprimerBelle promenade.
ton bonheur fait vraiment plaisir !je me demande est il possible de vivre sans le bonheur du jardin ? tu sais bien en profité c'est bon !
RépondreSupprimerQu'il doit être bon de retrouver ton jardin après chaque périple! Mais le travail a rattraper ne manque pas j'imagine!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ces saxifrages!
j'adore votre jardin et je me rappelle mon voyage au lac de constance et l'ile de mainau est ce ce fribourg au dessus de bale que vous habitez ou fribourg en suisse?
RépondreSupprimerbonne journée bisous à bientot gine