L'automne fort ensoleillé n'en finit pas de faire "tourner" les feuilles qui ne cèdent pas, la pluie ou le vent n'étant pas conviés au bal des couleurs.
Le chêne a perdu quelques feuilles, bien sûr, mais depuis quinze jours, il a viré lentement de l'orange, au rouge veiné de pourpre pour arriver enfin à cette belle couleur tabac qui illumine le jardin ...
La pâleur des érables du voisin met son feuillage à son avantage
tandis qu'à son pied, les calluna, plantées cette année, jouent dans une autre tonalité
répété à l'envi par par l'érable japonais au pied des bambous.
Même les "coins ingrats", pas trop soignés en cette fin d'automne, mais protégés du gel par le couvert du bambou et du genévrier, se sont illuminés.
Le troène, arrivé par la grâce d'un oiseau, normalement taillé en boule mais dont je ne me suis pas trop occupée cette année, en a profité pour mettre en valeur ses beaux fruits noirs par une écharpe couleur alezan.
J'ai dégagé des asters fanés et des monnaies du pape déchirées le Corylopsis pauciflora, qui a bien de la peine à grandir chez moi, malgré le compost apporté deux fois par année. La teinte de son feuillage automnal est aussi délicate que ses clochettes printannières.
L'Hamamélis Diane, malgré ses feuilles bien rongées par l'othiorinque, attire le regard, face à la baie vitrée, bien mieux qu'il ne le fait avec sa floraison pourpre, si discrète.
Pour lui répondre, à l'angle opposé, cet érable japonais - j'ai perdu tous les étiquetages de mes érables en pot et ils sont donc sans nom pour l'instant - a mis sa plus belle robe, bicolore !
Ainsi, malgré les légers gels nocturnes qui ont tué la plupart des fleurs, le jardin est exceptionnellement lumineux en cette fin octobre.
La jardinière a de la peine à planter les derniers bulbes et à ramasser les premières feuilles tombées : si l'automne durait encore, elle n'y verrait aucun inconvénient !
Le chêne a perdu quelques feuilles, bien sûr, mais depuis quinze jours, il a viré lentement de l'orange, au rouge veiné de pourpre pour arriver enfin à cette belle couleur tabac qui illumine le jardin ...
La pâleur des érables du voisin met son feuillage à son avantage
tandis qu'à son pied, les calluna, plantées cette année, jouent dans une autre tonalité
répété à l'envi par par l'érable japonais au pied des bambous.
Même les "coins ingrats", pas trop soignés en cette fin d'automne, mais protégés du gel par le couvert du bambou et du genévrier, se sont illuminés.
Le troène, arrivé par la grâce d'un oiseau, normalement taillé en boule mais dont je ne me suis pas trop occupée cette année, en a profité pour mettre en valeur ses beaux fruits noirs par une écharpe couleur alezan.
J'ai dégagé des asters fanés et des monnaies du pape déchirées le Corylopsis pauciflora, qui a bien de la peine à grandir chez moi, malgré le compost apporté deux fois par année. La teinte de son feuillage automnal est aussi délicate que ses clochettes printannières.
L'Hamamélis Diane, malgré ses feuilles bien rongées par l'othiorinque, attire le regard, face à la baie vitrée, bien mieux qu'il ne le fait avec sa floraison pourpre, si discrète.
Pour lui répondre, à l'angle opposé, cet érable japonais - j'ai perdu tous les étiquetages de mes érables en pot et ils sont donc sans nom pour l'instant - a mis sa plus belle robe, bicolore !
Ainsi, malgré les légers gels nocturnes qui ont tué la plupart des fleurs, le jardin est exceptionnellement lumineux en cette fin octobre.
La jardinière a de la peine à planter les derniers bulbes et à ramasser les premières feuilles tombées : si l'automne durait encore, elle n'y verrait aucun inconvénient !