Jonquilles, narcisses et cie

Vite, avant qu'ils ne soient fanés, une récapitulation des narcisses du jardin... Certains sont très vieux et fidèles, d'autres beaucoup moins costauds, disparaissent pendant une année ou deux et refleurissent ensuite... 

Honneur à la jonquille - celle du moins que j'appelle ainsi, même si elle est assez éloignée de la vraie jonquille naturelle, à feuilles de jonc - la belle glorieuse qui éclabousse du jaune dans les jardins, les talus semi-cultivés et les massifs des villes. Elle n'est pas capricieuse, se contente de peu, et revient année après année - une valeur sûre!

J'ai essayé de mettre l'accent sur les narcisses en blanc pour tempérer ce jaune. Mais ils sont bien moins fiables et je dois renouveler mes plantations régulièrement.

Narcisse Sailboat, Narcisse Salomé (?)
Narcisse des Poètes, Narcisse Orangerie
Narcisse White Lion, Narcisse Genève

Voici enfin le quatuor de tête - même si je dois dire que je les aime tous : le triandus Thalia, si léger seul ou en groupe, le petit Jack Snipe, prince charmant, l'immaculé Pétrel, pour la première année au jardin où son blanc incomparable fait pâlir les verts alentour, et enfin, le si délicieusement parfumé Cheerfulness...

Narcisse Thalia, Narcisse Jack Snipe
Narcisse Pétrel, Narcisse Cheerfulness

Je regrette de ne pas trouver chaque année de nouvelles sortes, encore plus blanches, ou alors d'en avoir planté qui n'ont jamais fleuri, comme l'adorable Pipers End.

Au printemps, c'est sur eux que je compte pour animer le jardin alors que tout est encore en bourgeons! Ils ont souvent la neige à endurer mais si elle n'est pas trop lourde, il s'en accommode, comme du gel. 

Cette semaine,  c'est la chaleur qui les presse et fait fleurir les tulipes qui leur volent la vedette!