mardi 30 juillet 2024

Une seule chronique

pour ce mois de juillet contrasté! Trois semaines de pluie et une semaine de canicule: les limaces s'en sont donné à coeur joie, malgré ma récolte manuelle quotidienne - matin et soir! Les potées de pétunias, de verveine et des hostas ont été dévorés...

De plus, un petit voyage, une chute et une main foulée n'ont pas aidé aux soins du jardin. Pourtant, malgré tous ces aléas, il a bien fleuri, au milieu des géraniums bruns qui envahissent toutes les plate-bandes, même le géranium Herbe à Robert a réussi à fleurir en toute impunité.

La camomille, si chère à mon coeur, est maintenant fanée, mais elle a bien joué son rôle d'attire-pucerons!


La carotte sauvage qui joue le rôle de l'ombellifère au jardin - puisque l'Ammi me boude et que je ne saurais me passer de cette forme si gracieuse au jardin - commence à grainer et j'en attends beaucoup pour l'année prochaine!

Et le Pigamon a perdu ses premiers froufrous... Il culminait à plus de deux mètres, je l'ai rabattu de quelques dizaines de centimètres, en espérant une nouvelle floraison, certes plus modeste!


Le lysimachia Fire Cracker connu pour être très envahissant est toujours modeste chez moi. C'est vrai qu'il se balade dans les buissons, mais il reste très sage - presque trop. J'aime beaucoup ses petites fleurs qui éclairent l'ombre.


Les hémérocalles revivent sous la chaleur, et  Summer Wine est fidèle à son habitude : deux hampes florales par année. pas une de plus! J'ai planté d'autres hybrides en 2023, mais seules les feuilles témoignent de leur vitalité. Patience...



Deux revenants au jardin : La salicaire Petit Robert avait été arrachée, il y a deux ou trois ans, car elle ne fleurissait que maigrement. Et cette année : surprise! de beaux épis qui lui font gagner désormais son droit de cité.


Enfin, le rosier Evelyne, pas vraiment disparu, mais très malingre après tant d'années au jardin, a fait une magnifique tige toute nouvelle, et bien florifère. Je vais le bichonner pour lui redonner une seconde vie!


Je finis par les phlox, une valeur sûre : couleur, parfum, j'aime tout de cette fleur de grand-mère!

Un jardin bien généreux, je lui en sais fort gré, car je culpabilise de le laisser ainsi dans un quasi abandon... 



jeudi 4 juillet 2024

Pour en finir avec les rosiers...

... ou plus exactement, avec les articles sur les rosiers! J'ai pu prendre des photos de cascades de rosiers, car ils ont été prolifères comme jamais. La rose est belle en tant que fleur unique, mais c'est vrai que le jardin trouve sa noblesse lors de la floraison des rosiers.

Dans la cour, vu depuis l'étage,  Westerland, Ghislaine de Féligonde, Opalia et Léontine Gervais...


Au sud, et vu depuis l'étage aussi, La Fraîcheur


Plus au sud, Jasmina, plus tardif, ici avant les pluies quotidiennes depuis deux semaines qui ont rapidement fané ses boutons. Je vais le tailler pour espérer une remontée aussi abondante, sous le soleil!


Emera se défend des attaques du géranium vivace  et j'aime beaucoup cette scène, au tout début de sa floraison.


A sa gauche, le gracieux Fairy, plus récemment planté, prend déjà des allures  de buisson.


Et son hybride, le Crystal Fairy illumine l'ombre sous le Cotinus...


Beaucoup de satisfaction, cette année si favorable aux rosiers!