mardi 17 juin 2025

Entre pluies et chaleurs

Le jardin a été soumis à une rude quinzaine, mais les rosiers bien nourris se sont montrés résistants et les floraisons vont bon train.

Dans la cour, c'est "l'arche des rosiers" qui fait le spectacle : quatre rosiers l'escaladent, et pas des moins vigoureux : Léontine Gervais, Ghislaine de Féligonde, Guirlande d'Amour, et Opalia. Au premier plan, Westerland dynamise le tableau et le parfume délicieusement.


Dans le jardin sud, A Shropshire Lad domine le buisson Little White Pet. Si le premier a pris l'ascenseur, le second s'est étalé et il a fallu tuteurer ses longs rameaux souples qui sous le poids des fleurs touchaient terre.

A Shropshire Lad

The Little White Pet

A l'entrée du jardin, Emera commence sa longue floraison, en compagnie du petit géranium  - hendersii peut-être - reçu d'une amie. Un généreux couvre-sol qui se faufile entre les autres fleurs sans leur nuire...

Emera

A l'arrière du massif, c'est Polka qui adoucit la scène avec ses tons abricotés. Je l'avais taillé court, mais il a vite retrouvé sa vraie nature de grimpant vigoureux!

Polka

En bordure de la terrasse le prolifique La Fraîcheur jette ses lianes, redoutables tant les épines en sont recourbées et solides, en tout sens, mais si je prends la peine de le palisser, armée d'une grosse veste de toile enduite et de gants de cuir, il forme de véritables bouquets!

La Fraîcheur

Quelques heures de taille - ce que je préfère! - et des poignées de fumier décomposé ont pallié au laisser-aller de l'année passée... Les rosiers ne sont pas rancuniers!!!


lundi 2 juin 2025

Le mois des fleurs est passé...

Vite, presque trop vite, les floraisons se succèdent, se chevauchent, dans un embouteillage dû aux pluies intermittentes et à  la chaleur. Les iris à peine flétris, les rosiers prennent le relais... Les ancolies, les centaurées, certains géraniums, sont passés bien vite!

Le massif plein sud vit sa vie dans un joyeux enchevêtrement que les iris structurent un tant soit peu...


A côté de la fontaine, l'ancien "marais" qui subsiste grâce à une bâche plastique qui semble encore faire son office d'isolation, offre aux iris d'eau une zone humide qui leur convient!


Les rosiers spinosissima mis en place par le promoteur il y a 40 ans fleurissent toujours... ceux que j'ai gardés, surtout. Ils sont charmants pendant quelques jours seulement, la pluie les ruinant année après année. Très envahissants je ne les recommande à personne, sauf à avoir besoin d'une large barrière défensive!

Rosier spinosissima, rosier botanique

Un autre épineux de haie de défense, le rosier Hansa, bien plus florifère et ce tout au long de la saison et qui sent merveilleusement bon, entre confiture et eau de rose : un parfum d'Orient.


Pènèlope, un rosier aux boutons oranges et aux pâles corolles lâches, gracieux et foufou, fleurit toute la saison, sans discontinuer. Il n'a que quelques années, mais il s'étoffe de plus en plus.


Ce sont les premiers rosiers à fleurir... les autres vont suivre mais leurs premières fleurs sont battues par la pluie depuis deux jours et je ne suis pas pressée de les voir s'ouvrir sous ce déluge!